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Les solutions de Bill Clinton à l'Amérique en crise
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Grand schtroumpf

L’ancien président a publié mardi un livre d’analyse dans lequel il revient sur trois ans de crise et propose quelques pistes d'action.

Voilà un livre qui pourrait se vendre très bien. Déjà, parce qu’il est écrit par un ancien président, mais qui plus est, quelqu’un qui a dirigé le pays  a une époque (1993 – 2001)où les Etats-Unis étaient prospères, se sentaient en sécurité, et avaient encore un avantage politique et économique considérable sur la scène mondiale

Dans Back to work, comme son nom l’indique, Bill Clinton reprend du service et propose quelques analyses d'un pays en pleine crise. D’abord, l’ancien président démocrate regrette que beaucoup d’Américains aient décidé de faire de l’administration Obama la responsable principe de la situation. "Nous devons nous atteler aux affaires à venir. C’est pourquoi la politique, avec toutes ses frustrations et ses distractions, est toujours importante", écrit-il. Mais le livre n’est pas une défense à sens unique du parti démocrate. Il se montre ainsi critique sur le fait que les démocrates n’aient pas augmenté le plafond de la dette, plutôt que d’être amenés à traverser une crise politique avec les républicains durant l’été 2011.

Bill Clinton émet également des propositions : la plus intéressante semble être celle qui consiste à doubler les exportations des Etats-Unis. "Il s'agit de donner plus envie aux entreprises d'investir en rendant les Etats-Unis plus productifs, plutôt que de délocaliser des emplois". Pour cela, il suggère de s'inspirer de la stratégie allemande en se focalisant sur des produits haut de gamme. Et plutôt que d'essayer de maintenir la production industrielle, il propose d'exporter ce que "l'Amérique sait faire de mieux : les services, l'éducation, les soins de santé".  Il condamne également sévèrement les emprunts-logement.

Clinton se montre également sceptique sur l’une des revendications du mouvement Occupy Wall Street, soutenue également par quelques élus américains dont John McCain, d'un retour au "Glass-Steagall Act” de 1933, signé en pleine crise, et qui avait rendu incompatible les activités de banque de dépôt et de banques d’investissement. L’ancien président reprend également à son compte nombre d’idées de la commission Simpson-Bowles, une instance bipartite sur la réduction du déficit mise en place par Barack Obama, mais dont les conclusions ont été rejetées par la plupart des économistes de tous bord. Bill Clinton est notamment séduit par les propositions de la commission sur la sécurité sociale, et souligne l’importance des services de santé.

Lu sur The Daily Beast

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