Bernard Arnault explique qu'il n'a jamais souhaité quitter la France ni échapper à l'impôt, que sa démarche était avant tout patrimoniale, visant à ce que ses enfants ne puissent, par d'éventuelles querelles d'héritage, défaire l'œuvre qu'il a construite. Demander la nationalité belge visait à "mieux protéger la fondation belge que j'ai créée, avec comme seul objectif d'assurer la pérennité et l'intégrité du groupe LVMH si je venais à disparaître et si mes ayants droit devaient ne pas s'entendre", a-t-il justifié.
Le patron de LVMH, dixième fortune mondiale selon Forbes avec 29 milliards de dollars (22,1 milliards d'euros), a par ailleurs mis en avant sa conscience morale face à "la situation" de la France : "Compte tenu de la situation du pays, l'effort de redressement doit être partagé. Je veux par ce geste (l'abandon de sa demande de nationalité belge, NDLR) exprimer mon attachement à la France et ma confiance dans son avenir", a-t-il assuré. Mais "je ne veux plus être associé à une situation où l'on peut soupçonner que je souhaite l'exil fiscal", explique le président de LVMH qui reconnaît avoir pensé à tort "que la polémique allait se calmer". Avec ce renoncement, cela devrait être le cas. Car Libération avait aussi titré "Si tu reviens, on annule tout".
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