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Benoît Hamon : "La gauche n'est pas en situation de passer le premier tour en 2017"
©Reuters

Règlement de compte

Invité de Jean-Jacques Bourdin, le député du PS n'a pas mâché ses mots à l'égard du gouvernement de François Hollande.

Benoît a réaffirmé ce mercredi matin sur BFM TV ce qu'il avait déjà dit le mois dernier. Selon lui, la gauche "n'est pas en situation de franchir le premier tour". Et d'ajouter, comme pour enfoncer le clou : "Nous sommes dans une situation très difficile : pas un seul sondage ne nous donne au second tour de la présidentielle, quel que soit notre candidat".

Dans une interview à Paris Match, l'ancien ministre de l'Education avait dit : "Président sortant face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, je voterai évidemment pour lui. Mais la question est : peut-il être au second tour si ce quinquennat ne laisse pas une empreinte sociale forte ? Dans l'état actuel de désespérance de nos électeurs, je ne le crois pas".

Lorsque Jean-Jacques Bourdin lui demande, logiquement s'il défaististe, l'élu répond : "Non, je regarde la réalité en face". Le désormais député PS poursuit : "Il y a comme une forme de dérèglement de la vie politique", selon Benoît Hamon. "quand vous avez le sentiment que la droite se sent bien à l'extrême droite, que la gauche s'aventure à droite et que l'extrême droite défend la retraite à 60 ans, cela signifie que les choses ne sont plus à leur place. Il faut remettre les choses à leur place".

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Benoît Hamon est également revenu sur un autre sujet d'actualité : le projet de loi soutenu par le ministre du Travail, François Rebsamen ; "Je pense que je voterai le projet de loi sur le dialogue social". Et d'ajouter, cinglant : "Que la gauche ait de la considération pour les entreprises, ok. Mais qu'elle en ait aussi pour les salariés"

Enfin, interrogé sur un autre frondeur, Arnaud Montebourg qui a fait un retour remarqué, lundi au Mont Bevray, Benoît Hamon a expliqué : "Arnaud Montebourg a dit qu'il quittait la vie politique professionnelle. Pas la politique tout court."

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