Introspection
Attentats de Bruxelles : le Premier ministre belge admet un "échec" mais réfute toute "défaillance"
"Nous sommes un petit pays au cœur de l’Europe, une plaque tournante depuis laquelle il est aisé d’organiser des attentats dans d’autres pays européens", a reconnu Charles Michel lors d'une conférence de presse.
Deux semaines après les attentats perpétrés à Bruxelles, qui ont coûté la vie à 35 personnes, le Premier ministre belge a reconnu officiellement ce mercredi qu'il s'agissait "indiscutablement d'un échec" pour son pays.
"Quand il y a un attentat comme celui-là, il y a bien sûr un échec", mais "je ne peux pas accepter l’idée qu’il y aurait un Etat défaillant", a déclaré Charles Michel lors d'une conférence de presse devant des journalistes du monde entier ce mercredi à Bruxelles. Le Premier ministre belge a toutefois souligné que les autorités de son pays ont pu arrêter Salah Abdeslam en "quelques mois", alors que "pour arrêter Ben Laden, on a mis dix ans".
"Nous sommes un petit pays au cœur de l’Europe (…), une plaque tournante depuis laquelle il est aisé d’organiser des attentats dans d’autres pays européens (…) à Bruxelles (…) des personnes avaient été repérées par l’un ou l’autre service", a-t-il ajouté.
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