Attentats au Sri Lanka : 207 morts et des centaines de blessés

Les attaques, qui n’ont pas été revendiquées pour le moment, ont débuté ce matin alors que la population chrétienne sri-lankaise célébrait Pâques. Dans la matinée, trois hôtels et trois églises de la capitale, Colombo, ont été la cible d’explosions. D’autres attaques ont eu lieu à Negombo -plus au nord- et à Batticaloa, à l’est du pays. En début d’après-midi la capitale a été la cible de deux nouvelles explosions dans un hôtel ainsi que dans un commissariat de police.

Peu de temps après les attaques, le ministère de la Défense sri-lankais a décrété la mise-en-place d’un couvre feux de douze heures. Couvre-feux qui a été depuis prolongé par la police pour une durée illimitée, précisant qu’il resterait en place “jusqu’à nouvel ordre”.

Les réseaux sociaux ont également été bloqués temporairement pour empêcher, selon le gouvernement, la diffusion “d’image incorrectes et fausses”.

Toutes les célébrations de Pâques ont été annulées, l’armée a été déployée et la sécurité renforcée à l’aéroport international de Colombo. Les établissements scolaires du pays resteront également fermés ce lundi et mardi.

Si la nature des explosions demeurent encore inconnue, le chef de la police nationale a indiqué avoir alerté ses services il y a dix jours sur la menace que représentait un mouvement islamiste “NJT” lequel projetait  «des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne».

Ce matin, le président sri-lankais s’est dit choqué par le drame, chargeant sur le champs une unité spéciale de la police et l’armée d’enquêter. Les réactions internationales ont également été nombreuses. Emmanuel Macron a tenu à condamner “fermement” des “actes odieux” et Donald Trump a offert son soutien et l’aide américaine au peuple sri-lankais et le pape. La France a par ailleurs ouvert une cellule de crise après les huits explosions.