Attentat de Nice : 78% des Français condamnent la classe politique

"Indigne", ou "pas à la hauteur". La classe politique française est jugée très sévèrement pour près de 80% des personnes interrogées une semaine après le meurtre de masse terroriste survenu à Nice.

47 points de plus qu'après les attentats de Paris et de Saint-Denis en novembre dernier.

L'une des raisons ? Exit l'union nationale, notamment politique, chère aux Français en fin d'année dernière, et marquée par un François hollande applaudi par l'ensemble de ses pairs à l'occasion du Congrès de Versailles, qui avait rassemblé députés et sénateurs de tous bords.

Désormais, la polémique autour de l'insuffisance présumée des moyens policiers déployés le soir du 14 juillet sur la promenade des anglais enfle chaque jour.

Selon ce nouveau sondage, près de trois personnes interrogées sur quatre souhaitent pourtant que les politiques cessent de polémiquer entre eux. L'union nationale serait une bonne réponse au terrorisme, surtout chez les sympathisants de gauche. Un chiffre qui n'a pas trop bougé depuis le 13 novembre 2015.

A droite en revanche selon l'étude, le besoin d'union perd 6 points chez les sondés Républicains, 14 points chez ceux du Front national.

Mais c'est sur la sécurité, ou plutôt son manque que le consensus est total dans l'enquête d'opinion : 77% des sondés jugent que le nouveau plan de sécurité du gouvernement appliqué après l'attentat du 14 juillet ne permet pas de réduire le risque terroriste, un sentiment en très forte hausse chez les Français, et partagé à droite comme à gauche selon les résultats de l'enquête d'opinion.

Sondage Odoxa pour MCI, Le Parisien et France Info réalisé les 21 et 22 juillet derniers auprès d'un échantillon représentatif de 1036 personnes

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