Attaque de l’Iran contre Israël : plus de 300 drones et missiles ont été interceptés cette nuit<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une réunion du Cabinet de guerre au Kirya à Tel Aviv, le 14 avril 2024.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une réunion du Cabinet de guerre au Kirya à Tel Aviv, le 14 avril 2024.
©AFP / Bureau du Premier ministre israélien

Riposte iranienne

L'Iran a mené une attaque contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Il s’agit de la première attaque directe jamais menée par l’Iran contre l’Etat hébreu.

La crise au Moyen-Orient vient de franchir une nouvelle étape avec l'attaque directe  et « historique » de l’Iran contre Israël. Le régime de Téhéran a coordonné samedi soir une attaque sans précédent contre Israël, en riposte à la frappe - attribuée à l’Etat hébreu - qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens de la révolution le 1er avril.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les alliés de l’Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont également mené des attaques anti-israéliennes.

Le Hezbollah libanais a ciblé deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël. Les Houthis ont lancé des drones pour cibler le territoire israélien.

Face à l’ampleur de la crise, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité est prévue ce dimanche, après que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné « une grave escalade ». Dimanche également, les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une « réponse diplomatique unie » à l'attaque iranienne « éhontée », a annoncé le président américain Joe Biden.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans le conflit à Gaza, s'est entretenu au téléphone avec Joe Biden à l'issue d'une réunion du cabinet de guerre israélien, a indiqué le bureau du Premier ministre.

L'armée israélienne a précisé que l'Iran avait « lancé un essaim de 300 drones tueurs (dans un premier temps, il avait été fait état du nombre de 200 drones), des missiles balistiques et des missiles de croisière », dont « la grande majorité » a été interceptée.

« Des missiles iraniens sont tombés en territoire israélien, provoquant des dégâts mineurs sur une base militaire mais sans faire de victimes », a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

L'agence officielle iranienne Irna a fait état de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev ».

Alors que l'Iran avait demandé aux Etats-Unis de « rester à l'écart » du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont aidé Israël à abattre « presque tous » les drones et les missiles iraniens, a confirmé Joe Biden.

Les sirènes d'alerte ont retenti à Jérusalem, ainsi que dans la région du Néguev et dans le nord du pays dans la nuit.

Des images saisissantes de projectiles frôlant l'emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l'un sites les plus saints de l'Islam, au coeur de la vieille ville, ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux.

Une heure environ après l'annonce du lancement de l'opération iranienne, baptisée « Promesse honnête », l'agence Irna a indiqué qu'« une première vague de missiles balistiques » avait été lancée « en profondeur » du territoire israélien.

Israël a fermé son espace aérien dimanche à 00h30 locale. Les écoles seront fermées dimanche, premier jour de la semaine en Israël, et lundi.

La Jordanie et le Liban, voisins d'Israël, ont annoncé la fermeture de leur espace aérien, de même que l'Irak, frontalier de l'Iran. Egalement voisine d'Israël, l'Egypte a annoncé la mise en état d'alerte maximal de ses défenses aériennes et mis en garde contre un « risque d'expansion régionale du conflit ». L'Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à « la plus grande retenue ».

Paris a condamné l'attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région « dans le chaos ».

Plus tôt samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution ont saisi un navire accusé d'être « lié » à Israël, avec 25 membres d'équipage à bord, dans les eaux du Golfe.

Sud-Ouest

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