« Arabe de service » : la Cour de cassation confirme la condamnation de Taha Bouhafs pour injures raciales<!-- --> | Atlantico.fr
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La cour a estimé qu’à travers l’expression «arabe de service» de Taha Bouhafs, Linda Kebbab était «présentée comme une personne servile et complaisante ».
La cour a estimé qu’à travers l’expression «arabe de service» de Taha Bouhafs, Linda Kebbab était «présentée comme une personne servile et complaisante ».
©000_1P725U Joël Saget

Condamnation

En septembre 2021, le journaliste et militant avait été condamné à 1500 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir insulté la policière Linda Kebbab.

La condamnation pour «injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion» du journaliste et militant Taha Bouhafs - qui avait qualifié la policière Linda Kebbab d'«arabe de service» dans un message posté sur le réseau social Twitter en juin 2020 - a été confirmée par la Cour de cassation, a appris Le Figaro, qui a pu consulter la décision, publiée le 19 décembre 2023.

La cour a estimé qu’à travers l’expression «arabe de service», Linda Kebbab était «présentée comme une personne servile et complaisante ». Des «propos outrageants» qui, toujours d’après la Cour, avaient pour but de désigner la déléguée syndicale «comme trahissant les personnes qui ont la même origine qu’elle, au lieu de les défendre, pour se mettre au service de l'institution policière».

Le Figaro

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