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Alors que l'offensive des Talibans fait rage en Afghanistan, Joe Biden est sous le feu des critiques aux États-Unis
©MANDEL NGAN / AFP

Erreur tactique

Les journaux du pays rapprochent la percée et la probable capture de Kaboul avec la chute de Saïgon et la défaite au Vietnam en 1975. Ainsi, les éditorialistes pointent du doigt la non préparation du retrait des troupes américaines du terrain et de la décision hâtive de Joe Biden.

20 ans. Une double décennie que les Américains sont en Afghanistan, mais rien n'y a fait. En moins de six mois, les villes afghanes sont quasiment toutes tombées aux mains des talibans. En réaction et comme si cela prédisait déjà l'avenir de la chute de Kaboul, le Pentagone a annoncé le retour de 3000 soldats pour evacuer ses ressortissants dans le pays et leur personnel diplomatique. Comble de l'histoire, selon le New York Times des diplomates américains discutent avec les talibans pour que l'ambassade américaine soit épargnée lors du sac de la capitale.

Pour certains médias américains, la comparaison avec la chute de Saïgon est évidente et les choix du président Biden n'ont pas aidé. En établissant le 31 août comme date du départ du dernier soldat américain, il a laissé libre champ aux talibans et il a seulement appelé les dirigeants afghans à «se battre eux-mêmes, se battre pour leur nation. »​. En réaction le Washington Post dans un éditorial au titre équivoque « Les vies afghanes détruites ou perdues feront partie de l’héritage laissé par Biden. » égratigne quelque peu la politique de Biden : " La vérité est qu’ils se battent, mais que les États-Unis les ont entraînés à le faire avec l’aide de conseillers et de contractants américains. Et que soudain, ce soutien leur a été retiré".

Au New York Times, même constat, Frederick Kagan signe une tribune dans laquelle il juge la politique de Biden : « Il aurait fallu plus de temps et plus de préparatifs […] Biden aurait pu stopper les talibans. Il a choisi de ne pas le faire. ». 



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