Algérie : l'ancien président Abdelaziz Bouteflika est mort<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Abdelaziz Bouteflika en 2017.
Abdelaziz Bouteflika en 2017.
©RYAD KRAMDI / AFP

Disparition

Au pouvoir pendant deux décennies, il est mort à l'âge de 84 ans.

L'ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, est décédé ce vendredi 17 septembre à l'âge de 84 ans, a rapporté la télévision d'État algérienne. Il est mort à « 22 heures [23 heures, heure de Paris] à son lieu de résidence », a précisé la chaîne privée El Hayat TV.

Victime d'un AVC début 2013, il avait passé deux mois et demi dans un hôpital militaire français et de nombreux autres mois à récupérer. Devenu quasiment invisible après cet accident, il avait été vincé de la présidence en 2019, lors du mouvement de contestation populaire du Hirak. Depuis, celui qui avait dirigé l'Algérie pendant 20 ans, plus longtemps que tous ses prédécesseurs, était resté retranché dans la solitude de sa résidence médicalisée de Zéralda, à l’ouest d’Alger.  

Né de parents algériens le 2 mars 1937 à Oudja, au Maroc, alors protectorat français, où il a grandi et fait ses études (ses origines marocaines ne sont généralement pas mentionnées dans sa biographie algérienne officielle), Abdelaziz Bouteflika a rejoint le Front de libération nationale (FLN) en 1956. Il est vite devenu un proche assistant du leader révolutionnaire Houari Boumediene. Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, il a été nommé ministre de la jeunesse et des sports dans le gouvernement d'Ahmed Ben Bella, le premier président élu de l'Algérie.

Arrêté pour avoir détourné des millions de dollars du budget du ministère des affaires étrangères pendant des années, il s'est exilé à l'étranger pendant six ans avant de revenir en Algérie en 1987. Il rejoint alors le Comité central du Front de libération nationale, le bras politique du mouvement indépendantiste, et prend la tête du pays en 1999, auréolé d’une image de sauveur dans un pays déchiré par une guerre civile. 

À Lire Aussi

Imbroglio diplomatique : l’Allemagne reproche à l’Union européenne de favoriser l’hégémonie du Maroc sur les pays du Maghreb...
Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !