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Al-Qaïda : Djamel Okacha va succéder à Abou Zeid
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Héritier

Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été tué fin février par les forces françaises au Nord du Mali.

L'Algérien Djamel Okacha a succédé à Abou Zeid à la tête de la brigade d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) que dirigeait son compatriote jusqu'à sa mort, à la fin du mois dernier, dans le nord du Mali, rapporte dimanche la chaîne de télévision algérienne Ennahar. Agé de 34 ans, Djamel Okacha, aussi connu sous le nom de Yahia Abou El Hamam, a rejoint le Nord-Mali en 2004, a déclaré à Reuters une source proche des services de sécurité. Sa présence est également signalée parmi le commando ayant attaqué une caserne militaire en 2005 en Mauritanie. Il serait aussi impliqué dans l'assassinat en 2009, toujours en Mauritanie, de l'Américain Christopher Legget, qui travaillait pour une ONG, précise-t-on de même source.

Depuis le mois de février, l'incertitude régnait sur le sort d'Abou Zeid. Un haut responsable américain avait jugé l'information concernant sa mort "très crédible" et le Tchad avait même affirmé qu'Abou Zeid avait été abattu par ses soldats. L'Elysée s'était de son côté refusé à tout commentaire avant de confirmer l'information ce samedi.

De son vrai nom Mohamed Ghedir, l'Algérien Abou Zeid, 45 ans, est considéré comme l'un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du nord Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux occidentaux, rapporte l'AFP. Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le grand sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d'Aqmi.

Ancien trafiquant devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est notamment soupçonné d'être responsable de l'enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009. Il serait aussi responsable du rapt en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d'uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d'Aqmi. Pendant l'occupation du nord du Mali par les groupes islamistes, Abou Zeid a été vu à Tombouctou et à Gao.

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