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Aide de l’État à PSA : Peugeot fait des concessions
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Alors que le gouvernement souhaite placer un représentant au sein du conseil de surveillance de Peugeot, la famille actionnaire serait victime de désaccords internes à cause de sa fébrilité.

Est-on en train d'assister à une petite révolution dans le milieu de la construction automobile ? En effet, depuis peu, le gouvernement a annoncé son intention de placer l'un de ses représentant au sein du conseil de surveillance de Peugeot. La firme, pourtant très attachée à son indépendance, serait victime de désaccords entre les investisseurs et le titre en bourse est au plus bas depuis 26 ans. Et pour cause, l'Etat apportera, en échange de sa place au conseil, une garantie à hauteur de sept milliards d'euros au pôle bancaire de PSA Peugeot Citroën.

Le gouvernement a affirmé ne pas avoir fait de "cadeaux " au groupe contrôlé par la famille Peugeot obtenant le pouvoir de désigner un administrateur indépendant au conseil de surveillance. "L’État nous permet de sécuriser le financement pour les trois prochaines années. Il est normal qu'il y ait des contreparties", a concédé de son côté Philippe Varin, le président du directoire de PSA. Ce dernier a tenu à ajouter que le plan de redressement du groupe n'était "pas remis en cause". "Il y aura effectivement deux nouveaux membres du conseil de surveillance, un qui représentera les salariés du groupe, un autre indépendant avec un lien plus particulier avec l'Etat, mais tout ceci dans le cadre de la gouvernance normale d'une société cotée", a-t-il affirmé en conférence de presse.

Sur le volet social, Peugeot tente de conserver son autonomie totale. Philippe Varin affirme que rien ne remet en cause le plan social prévoyant 8.000 suppressions de postes. Il aurait, en effet, refusé de s'engager ce mercredi sur la préservation de centaines d'emplois à la demande d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement Productif.

Lu sur l'Express.fr

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