Affaire Tapie : "l'Etat défendra ses intérêts", assure François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Selon le Canard Enchaîné, François Hollande "a donné des instructions pour que l'Etat se constitue partie civile" dans l'affaire Tapie.
Selon le Canard Enchaîné, François Hollande "a donné des instructions pour que l'Etat se constitue partie civile" dans l'affaire Tapie.
©Reuters

Offensive

Selon le Canard Enchaîné, le président "a donné des instructions pour que l'Etat se constitue partie civile" dans l'affaire Tapie.

"L'Etat défendra toujours ses intérêts." C'est ce qu'a déclaré François Hollande mardi, lors d’un point de presse à l’Elysée. Interrogé sur l'affaire Tapie, le président n'a toutefois pas précisé s'il comptait se porter partie civile, comme l'affirme le Canard Enchaîné. "Je n’ai pas tous les éléments encore de cette affaire mais ce que je veux dire comme principe, et cela vaut pour toutes les situations, c’est que l’Etat défendra toujours ses intérêts en temps utiles et pour accéder aux informations", a déclaré le chef de l'Etat.

Dans son édition de mercredi, le Canard Enchaîné assure que François Hollande "a donné des instructions pour que l'Etat se constitue partie civile" dans ce dossier, explique Le Parisien. Interrogé par la presse à Bercy, où il était venu signer des textes entre l'Etat et les Chambres de commerce et d'industrie, Jean-Marc Ayrault a dit : "l'Etat suit attentivement la défense des intérêts des contribuables français". "A ce stade c'est la seule chose que je peux vous dire", a ajouté le Premier ministre. 

En 2008, un tribunal arbitral a octroyé 403 millions d'euros, intérêts compris, à Bernard Tapie dans l'affaire l'opposant au Crédit Lyonnais autour de la vente d'Adidas, rappelle Le Nouvel Observateur. L'affaire pourrait être remise en question alors que deux de ses protagonistes ont été placés en garde à vue lundi et mardi.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !