Affaire Tapie : Borloo affirme n'avoir "donné aucune instruction" lorsqu'il était à Bercy<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Louis Borloo nie être intervenu dans la décision de recourir à un arbitrage dans l'affaire Tapie / Adidas lorsqu'il était ministre de l'Economie.
Jean-Louis Borloo nie être intervenu dans la décision de recourir à un arbitrage dans l'affaire Tapie / Adidas lorsqu'il était ministre de l'Economie.
©Reuters

Je le jure

Jeudi matin sur RTL, Jean-Louis Borloo, député et président de l'UDI, a nié être intervenu dans la décision de recourir à un arbitrage dans l'affaire Tapie / Adidas lors de son passage éclair au ministère de l'Economie en 2007.

"J'ai passé quatre semaines à Bercy, personne ne m'a jamais sollicité dans ce dossier-là. Je ne m'en suis pas saisi, le CDR ne m'a pas sollicité, personne ne m'a sollicité, Je n'ai donné aucune instruction", s'est défendu le député centriste. "On aurait pu me demander mon avis, mais personne" ne l'a fait, a-t-il assuré. "Il n'y a pas eu une réunion de travail, même pas le début d'un début de travail. Quatre semaines, c'est extrêmement court."

Comme on évoquait son amitié avec Bernard Tapie, Jean-Louis Borloo a répondu : "C'est trop facile". Il s'est ensuite insurgé contre des thèses le mettant en cause : "Puisqu'il a été son avocat il y a 25 ans et qu'il a passé quatre semaines à Bercy, évidemment, il décide, il initie. Rien de tout cela n'est évidemment juste." "Les raccourcis sont un peu commodes !"

En 2008, un tribunal arbitral a octroyé 403 millions d'euros, intérêts compris, à Bernard Tapie dans l'affaire l'opposant au Crédit Lyonnais autour de la vente d'Adidas. 

Le président du Modem François Bayrou a, quant à lui, évoqué "un très fort soupçon d'une manœuvre organisée au sein même de l'Etat, une manœuvre concertée, réfléchie, voulue, approuvée pour qu'on détourne une somme colossale, plus de 400 millions d'euros".


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