Les accusés du 11-Septembre devant la justice américaine<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les accusés du 11-Septembre devant la justice américaine
©

Finalement

Au cœur des débats du tribunal militaire: l'usage de la torture par les services secrets.

Près de onze ans après les faits, les cinq accusés des attentats du 11-Septembre sont renvoyés ce samedi devant la justice américaine. Contrairement aux souhaits du président Obama, les accusés seront jugés devant une commission militaire capitale, et non devant la justice civile. Cela "signifie que les cinq accusés pourront être condamnés à mort s'ils sont reconnus coupables", avait expliqué le mois passé le ministère de la Défense américain.

La procédure s'annonce longue. Lors de la journée de samedi, les cinq prisonniers seront formellement mis en accusation, mais le procès en lui-même ne devrait pas débuter avant plusieurs mois, auxquels il faudra ajouter de probables appels. Selon Andrea Prasow, experte en contre-terrorisme pour l'ONG Human Rights Watch interrogée par Libération, "il faudra encore compter cinq, six ou sept ans avant d'arriver à un verdict final".

Un point devrait être au coeur des débats: l'usage de la torture. Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats, a ainsi subi 183 simulations de noyade et 7 jours et demi de privation de sommeil dans une prison secrète de la CIA avant de rendre ses premiers aveux, selon un rapport du renseignement américain. Sur la chaîne CBS, un ancien responsable de la CIA se justifie. "Khaled Cheikh Mohammed était l'un des détenus les plus durs et il n'aurait pas parlé sans nos techniques rigoureuses", explique-t-il. "Nous avons fait ce qu'il fallait pour de bonnes raisons".

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !