Accord sur le nucléaire : l’Iran dévoile ses priorités avant la reprise des négociations<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président iranien Ebrahim Raïssi s'exprime devant le parlement dans la capitale Téhéran, le 25 août 2021.
Le président iranien Ebrahim Raïssi s'exprime devant le parlement dans la capitale Téhéran, le 25 août 2021.
©ATTA KENARE / AFP

Diplomatie

Les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien vont reprendre à Vienne ce lundi. Le régime iranien souhaite obtenir la levée des sanctions américaines et les « garanties » que Washington réintègre le pacte.

Les négociations pour tenter de sauver l’accord sur le nucléaire iranien redémarrent à Vienne ce lundi pour un huitième cycle. La priorité affichée pour l’Iran est la levée des sanctions américaines et les « garanties » que Washington réintègre bien le pacte. Après cinq mois d’interruption, les négociations pour sauver l’accord conclu sur le nucléaire iranien en 2015 ont repris fin novembre entre les pays toujours mobilisés dans cet accord (l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Chine, l’Iran et la Russie). Les délégations de ces pays doivent se retrouver ce lundi à 19 heures, selon des informations de Sud-Ouest.

L’enjeu de ces pourparlers est de faire revenir dans le pacte les Etats-Unis, qui l’avaient quitté en 2018 et rétabli des sanctions contre l’Iran. Les Etats-Unis participent aux négociations de manière indirecte. Téhéran refuse en effet des discussions directes avec Washington.

L’Iran demande notamment aux États-Unis de débloquer un montant de dix milliards de dollars en signe de bonne volonté concernant la reprise des négociations sur l’Accord de Vienne de 2015.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l’agence de presse officielle IRNA, s’est exprimé sur ce dossier :

« Aujourd’hui, un nouveau cycle de pourparlers s’ouvre. La question des garanties et de la vérification » de la levée des sanctions américaines si Washington réintégrait l’accord « sont à l’ordre du jour ».

L’accord de 2015 offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l’ONU.

Le rétablissement des sanctions économiques affecte plusieurs secteurs économiques du pays, dont l’exportation de pétrole.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a insisté auprès de son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian, sur la nécessité d’un « retour rapide » au respect de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh, a « conseillé à tous les participants aux négociations de venir à Vienne avec la volonté d’obtenir un bon accord », tout en soulignant le refus de Téhéran de « perdre du temps et de l’énergie ».

Dans une déclaration ce samedi auprès de l’agence de presse russe RIA Novosti, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a indiqué que l’Iran n’a pas l’intention d’enrichir de l’uranium au-delà de 60% en cas d’échec des négociations sur son programme nucléaire.

Sud-Ouest

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