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"Rubygate" : Berlusconi dément avoir organisé des parties fines
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Berlusco... nie en bloc

Accusé d'avoir eu des relations tarifées avec une mineure, l'ex-président du Conseil italien a nié en bloc ce vendredi.

"Pas de relations intimes avec Ruby, pas de pressions sur la police." C'est ce qu'affirme Silvio Berlusconi. Ce vendredi, l'ex-chef du gouvernement italien a nié en bloc toutes les accusations du parquet de Milan à son égard dans le procès Rubygate. Dans une "déclaration spontanée" prononcée devant la Cour de trois magistrates qui le juge depuis avril 2011, il s'est dit une nouvelle fois victime d'une "monstrueuse opération de diffamation".

Le Cavaliere est accusé d'avoir rémunéré une dizaine de prestations sexuelles à Ruby (Karima el Maghroug) une Marocaine mineure à l'époque, et d'avoir abusé de sa position de président du Conseil en faisant pression sur la préfecture de Milan pour obtenir sa remise en liberté après son arrestation pour un menu larcin en mai 2010.

Les soirées dans sa luxueuse villa d'Arcore, près de Milan, que le parquet a décrites comme débridées et peuplées de jeunes filles court vêtues, étaient en fait "des dîners dans une grande salle à manger au cours desquels j'étais au centre de la table, monopolisant l'attention, chantant, parlant de sport, politique et racontant des ragots", a minimisé le Cavaliere. Selon lui, le terme "bunga bunga" ne désignait pas des orgies sexuelles comme l'ont dit certains témoins : il s'agirait "d'une blague".

L'ex-chef du gouvernement avait choisi la "déclaration spontanée" devant le tribunal pour éviter un vrai témoignage où il aurait dû se soumettre aux questions du parquet, sans l'assistance de ses avocats.

Dans sa déclaration, Silvio Berlusconi a répété l'argument selon lequel il serait intervenu auprès de la police pour "éviter un incident diplomatique" avec l'Egypte car il était convaincu que Ruby était la nièce du président d'alors, Hosni Moubarak. A propos des imitations grivoises qui ponctuaient les soirées selon de nombreux témoins, le Cavaliere a affirmé qu'il "n'a jamais donné d'argent à ses invités pour des rapports intimes" et que les jeunes femmes reçues "ne pouvaient pas être considérées comme des call girls, comme cela s'est produit leur provoquant de gros ennuis".

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