Atlanti-Culture
Théâtre : "Le sublime sabotage" De Yohann Métay : Sublime, quasiment sublime …
"Le sublime sabotage"
De Yohann Métay
Avec Yohann Métay
RECOMMENDATION
En priorité
THEME
• Depuis son précédent seul en scène, « la tragédie du dossard 512 », Yohann Métay s’est posé beaucoup de questions, auxquelles il n’a pas trouvé de réponse.
• Tout cela pour en arriver au fait qu’il n’a rien écrit du spectacle absolu qui devait révolutionner la scène parisienne, nationale, mondiale. Et de nous expliquer pendant 80 minutes pourquoi il en est arrivé là, seul sur scène, sans texte, sans personnage, sans spectacle … un vrai sabotage... Et pourtant, une vraie réussite !
POINTS FORTS
* Yohann Métay arrive sur scène côté spectateurs et s’adresse au public en improvisant. Les premiers rires fusent, la complicité est immédiate, qui ne fera que grandir tout au long de son seul en scène.
* Quel sabotage : il fait de son récit une histoire universelle, de ses prises de tête une farandole, de ses errances métaphysiques un exemple de pataphysique et de centaines de notes prises sur plusieurs années un spectacle parfaitement construit.
* Yohann Métay nous parle de lui sans aucun nombrilisme, tellement l’aventure de son personnage prend mille chemins de traverse jusqu’à faire émerger les questions de soif d’absolu, de la peur de l’échec, du désamour, du sens de l’œuvre dans une vie trop brève, du sens de la vie tout court. Et c’est toujours drôle.
* L’acteur ajoute aux qualités de l’auteur un jeu à la fois subtil et complètement déjanté. Lorgnant du côté du meilleur de Jim Carrey (dans « The Mask ») il jongle entre les situations et les personnages, mêlant mime, improvisation et chanson pour nous livrer une performance d’acteur XXL.
* La salle était pleine. Quel plaisir ! Le bouche à oreille fonctionne bien …
POINTS FAIBLES
Pour avoir assisté aux premières représentations qui sont toujours un peu en rodage, l’auteur / comédien a une petite marge de progression. En raccourcissant son spectacle d’une petite dizaine de minutes, ce qui a du être fait depuis, il sera sublime … forcément sublime.
EN DEUX MOTS...
Je souris facilement mais je ris rarement au théâtre. Et je dois à Yohann Métay de magnifiques fous rires.
UN EXTRAIT
« Télélama, le magazine qui crache sur les artistes de spectacle vivant, et qui est lu par des gens qui ne regardent jamais la télévision »
L'AUTEUR
Yohann Métay, né en 1976, a toujours voulu être humoriste, se formant tour à tour au théâtre, à l’improvisation, à la réalisation.
Il crée son spectacle « JH cherche JF » en 2005, plusieurs fois récompensé, et mène en parallèle une carrière d’acteur à la télévision et dans des publicités.
En 2013, son second spectacle, « La tragédie du dossard 512 » est un nouveau succès qui devrait se confirmer avec ce « Sublime sabotage ».
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