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"The dark side of the moon" des Pink Floyd.
"The dark side of the moon" des Pink Floyd.
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Réédition de l’un des albums les plus vendus de tous les temps. Pink Floyd : événement pour un collector.

THÈME

  • Les thèmes abordés sont variés et reliés à un fil conducteur, ce qui rattache ce disque à ce que l’on nomme les “albums-concept”, comme il y en eut avec les Beatles (Sergeant ’s Peppers), les Rolling Stones (Their Satanic Majesties Request) ou Serge Gainsbourg (Melody Nelson).
    En l'occurrence, les auteurs ont voulu traiter des troubles de leur environnement proche : solitude, folie, pouvoir de l’argent, le temps qui s’écoule, l’approche de la mort…
    A la cotation en Bourse des Albums de Rock, rappelons que cette œuvre est une valeur sûre dans une discothèque, mais qu’elle rebat aussi tous les records, après sa première sortie en 1973, puis maintenant à l’occasion de son cinquantenaire l’an dernier. Jugez plutôt : The Dark Side of the Moon est devenu l'un des albums les plus vendus de tous les temps. D’après les sources de l'industrie, les ventes mondiales de l'album s'élèveraient à plus de 45 millions d’exemplaires, et qualitativement, c'est sans doute le plus abouti des Pink Floyd.

  • Un mot concernant la pochette reconnaissable parmi les œuvres Pop “Le Mystère de la Grande Pyramide” : les traits d’un prisme blanc sur fond noir, traversés à gauche par un rayon de lumière blanche, ressortant à droite en couleurs d’arc en ciel, en diffraction de la lumière. Ce rendu apparemment simple, épuré, est dû au graphiste George Hardie sur les indications d’un membre du groupe.

POINTS FORTS

Ce disque est un mythe à part entière, nous vous invitons à le redécouvrir en raison de sa récente “remasterisation”, ou simplement  à le découvrir, dans sa beauté d’origine, sur vinyl, sous label EMI.

Il comporte dix titres vocaux et instrumentaux. 
Breathe est une douce respiration lancinante entre deux plages électro-acoustiques; 
Time se fait plus violent et enchaîne avec une courte reprise de Breathe ; enfin la mélopée de The Great Gig In The Sky, magistralement improvisée par la Choriste solo Clare Torry, sur fond de piano et de guitare bottleneck, va nous faire ressentir toutes les émotions explorant par ses vocalises prodigieuses la peur, la douleur, la mort. Cette terminaison provisoire marque la fin de la première partie de l’opus; le bruit caractéristique de la machine à sous et des pièces qui tombent sur fond d’une ligne de guitare basse, font éclater le moment le plus fort (et le plus célèbre) de l’album avec Money, où le groupe est accompagné par le saxophone rageur de Dick Parry; Us and Them, renoue avec la musique planante; enfin Brain-Damage et Eclypse viennent conclure l’album, comme un écho et hommage à Syd Barrett, lunatique réfugié entre Formentera et la lune.

QUELQUES RÉSERVES

Ceux qui pensent écouter uniquement des passages doux, ou à l’inverse ardemment Rock peuvent être déroutés un bref instant ; ils devront réviser leur culture Pop Music, revoir l’album comme un tout, ou renoncer et passer à d’autres artistes, ce qui serait bien dommage.

Comme disait l’Agent-Promoteur d’Elvis Presley chez RCA dès 1957 :  “Fifty millions fans can’t be wrong” (“Cinquante millions de fans ne peuvent avoir tort”)

ENCORE UN MOT...

Cet album est indissociable du suivant sorti en 1975 et appelé Wish you were here sur le thème de l’Absence, en l'occurrence celle du fondateur du groupe devenu fou. Pendant l'enregistrement, ce dernier est rentré dans le studio, pour une visite à ses anciens amis, ils ne l’ont pas reconnu tant il avait changé.

UNE PHRASE

“J’avoue m’être laissé aller aux sons psychédéliques de cette musique planante qui apporta au monde du Rock, un mode musical de communication plus cool que jamais…Cet album le révéla au grand public. Un bijou !
PS : on peut aussi écouter les Pink Floyd sans fumer.”
José Arthur / Le Bar Noir du Pop Club (Maison de la Radio/France Inter).

L'AUTEUR

Tordons le cou à la légende des soi-disant “Flamand rose”, car ce bel oiseau se dit en fait flamingo, en anglais.
Le groupe s’est appelé ainsi en hommage à deux bluesmen noirs, qui influencèrent la musique anglaise des années soixante, à savoir : Pink Anderson et Floyd Council.

La formation du Floyd est composée de :
Syd Barrett, premier leader du groupe, remplacé en 1968 par
David Gilmour à la guitare, chants
Roger Waters à la basse, chants, textes
Nick Mason aux percussions
et Richard Wright aux claviers, effets spéciaux, chants

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