Atlanti-culture
"Mon petit grand frère" de Miguel-Ange Sarmiento : une pièce d’une intensité émotionnelle rare
Par les liens sacrés de la fraternité
THÈME
À deux ans, lorsqu’on n'a pas les mots pour comprendre ni pour exprimer ce que l'on ressent face à l'indicible, comment grandit-on ? Entre paroles et silences, Miguel-Ange rassemble les briques d'un chaos et prend voix. Une écriture sensible sur notre résilience face au chagrin.
POINTS FORTS
Chaque mot, chaque virgule, chaque silence se mêlent pour tisser un texte superbe.
Le talent du comédien précis, intense qui impressionne par sa perfection
Pièce d’une intensité émotionnelle rare où la respiration reste suspendue au récit de cette tragédie.
Un sujet peu évoqué au théâtre : la mort d’un enfant et la vie d’après.
QUELQUES RÉSERVES
Le voile de tristesse qui s’immisce en nous, l’impuissance et le chagrin face au destin imposée par la vie, de sorte que le jour du spectacle, il est vivement conseillé soit d’être en pleine forme, ou à défaut d’aller prendre un petit remontant après pour se remettre de ses émotions.
ENCORE UN MOT...
Une puissante déclaration d’amour qui balaye avec pudeur les maladresses familiales quand le bonheur s’est fait la malle.
UNE PHRASE
« Pour ne pas inquiéter ma mère, je cours. Je suis un bon garçon »
L'AUTEUR
Tout à la fois chanteur, comédien, auteur et producteur franco-espagnol, Miguel-Ange Sarmiento est un perfectionniste habité par la passion pour le théâtre et le divertissement. Son parcours est éclectique, fait de théâtre classique, d’avant-garde mais aussi émaillé d’émissions de variétés et de théâtre musical.
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