Mélenchon : « Pécresse, c’est Ma Dalton »<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon discute avec Valérie Pécresse avant de participer à "L'Emission politique", le 23 février 2017.
Jean-Luc Mélenchon discute avec Valérie Pécresse avant de participer à "L'Emission politique", le 23 février 2017.
©PATRICK KOVARIK / AFP

Ça va défourailler dur

Mais force nous est de constater qu’il tire moins bien qu’elle

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le leader de La France Insoumise avait envie d’en découdre. Comme il est un grand amateur de Lucky Luke, il a qualifié la candidate des Républicains de « Ma Dalton ». Et il a raté sa cible.

« Ma Dalton » a promptement répliqué : « Je ne suis pas Ma Dalton mais Calamity Jane ». Touché mais pas encore coulé le Mélenchon… Le coup de grâce est venu juste après. « Mélenchon c’est le général Salazar dans Tintin » a déclaré Valérie Pécresse. 

Quand on connaît les sympathies du lider minimo pour Chavez puis pour Maduro, c’est plutôt bien vu. Car Calamity Jane c’est une terreur. Elle a en commun avec Lucky Luke de tirer plus vite que son ombre. Restons encore un peu avec Goscinny et Uderzo.

Mélenchon n’est certes pas le fils de Ma Dalton. Mas il pourrait très bien incarner Averell, l’idiot de la fratrie ou le petit Joe, rageur et colérique. Pour rester dans le domaine du western que nous aimons tant (c’est le seul point qui nous rapproche de Mélenchon), il faut se tourner vers le saloon.

Là, il y a un bonhomme qui tape sur son bastringue alors que les balles sifflent autour de lui. Au-dessus de son piano, il y a un écriteau : «  ne tirez pas sur la pianiste, il fait ce qu’il peut ».  

Mélenchon est ce pianiste. Tout cela finira par un duel au colt. Il est évident que c’est Calamity Jane qui aura le dessus. Après quoi, elle offrira une tournée aux habitants de la ville et en bonne chrétienne, elle paiera le croque-mort pour qu’il enterre le cadavre de Mélenchon.

Une information de dernière minute nous contraint à corriger cette belle et noble image d’un duel. Elle émane de Ségolène Royal qui constate que Calamity Jane à tous les hommes de LR derrière elle. Ce sera donc un massacre qui ne laissera aucune chance à Mélenchon. « Quand je me suis portée candidate », ajoute Ségolène Royal amère, « les hommes du PS m’ont boudée ». En plus, constate-t-elle, Calamity Jane a « le soutien de son mari ». Il est vrai que comme mari François Hollande…

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