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« L’immigration est une chance pour la France »
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Non ce n’est pas une parodie

D’habitude, c’est l’extrême droite qui par dérision utilise ce vocable.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Là, c’est du sérieux. Et nous vous garantissons l’authenticité de la phrase. L’homme qui l’a écrite s’appelle Gérard Noiriel. Il se présente comme « historien de la classe ouvrière ».

À l’appui de ces mots, il a un argument de poids. « Dans les années 20, la France était le plus grand pays d’immigration. » Il a juste oublié quelques petites choses. Dans les années 20, les immigrés étaient des Arméniens fuyant les massacreurs turcs. Mentionnons d’autres immigrés qui viennent d’autres contrées : les Italiens qui voulaient échapper à la dictature mussolinienne, les Polonais catholiques qui, accompagnés de leurs curés, venaient travailler dans les mines.

Quel rapport avec les immigrés d’aujourd’hui ? Dans ce festival de niaiseries, Gérard Noiriel est accompagné par le sociologue Jean Viard. Ce dernier écrit que la plupart des immigrés que nous accueillons « sont des diplômés d’universités ». Dans les facs de Ouagadougou, de Lomé ou de Tombouctou, on délivre très facilement des lauriers universitaires ! Merci de ne pas rire...

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