Jean-Marc Rouillan ou le visage hideux de l’ultra gauche…<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marc Rouillan
Jean-Marc Rouillan
©BORIS HORVAT / AFP

Il a été invité par les étudiants de Bordeaux

A vomir !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La fac de Bordeaux a été occupée pendant quelques jours : banal. Après la fin de l’occupation on a constaté pour plus d’un million d’euros de dégâts : banal encore. Ce qui l’est moins, c’est la personnalité de celui que les étudiants avaient convié pour leur parler. Il avait été présenté de la manière suivante : « Jean-Marc Rouillan, écrivain et ancien prisonnier politique ».

« Prisonnier politique », ça a du charme et même un parfum d’héroïsme. Or, Jean-Marc Rouillan est tout simplement un tueur. Un tueur de la pire espèce. En 1985, puis en 1986, à l’époque d’Action Directe, il a assassiné Georges Besse et René Audran, l’un patron de Renault, l’autre de l’armement. Cela lui a valu 25 ans de prison. Avec les remises de peine, il ne les a pas faites. Et c’est en liberté conditionnelle qu’il a applaudi les auteurs des attentats islamistes de Paris.

Voilà l’homme à qui les étudiants de Bordeaux ont fait un triomphe ! Ça ne nous apprend pas grand-chose sur lui. Mais beaucoup sur la bouillie rouge que les étudiants bordelais ont dans la tête. Il fut un temps, au XIXe siècle, quand la révolution fut belle : elle avait le visage moqueur et espiègle de Gavroche. Aujourd’hui elle a l’aspect répugnant de Rouillan et des crétins qui le suivent.

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