ID, OS, Nerd : apprenez à parler "geek" en huit leçons <!-- --> | Atlantico.fr
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Un nolife est un obsessionnel pratiquant une seule et unique activité informatique qui l’exclut du reste du monde.
Un nolife est un obsessionnel pratiquant une seule et unique activité informatique qui l’exclut du reste du monde.
©DR

Bonnes feuilles

Marre de ne rien comprendre aux nouvelles technologies ? Devenez un véritable maître geek en quelques leçons. Extrait de "50 exercices pour devenir un vrai geek". (2/2)

Emilie Devienne et Yves Peysson

Emilie Devienne et Yves Peysson

Emilie Devienne, coach et membre "Associé" de la Société Française de Coaching, a d'abord été journaliste une vingtaine d'années. Elle est l'auteure d'une douzaine d'ouvrages et enseigne notamment à l'ISAM (Groupe Sup de Co Amiens Picardie), ainsi qu'à l'Université d'Aix-Marseille.

Yves Peysson est physicien et professeur en école d'ingénieurs.

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Parler geek

Avant de courir, il faut savoir marcher. Aussi avant de parler de scripts en bash pour établir automatiquement une liaison VPN ou de paramétrage du crontab pour lancer des sauvegardes de plusieurs disques durant la nuit, il faut déjà connaître le b.a.-ba. Un membre de votre nouvelle communauté d’adoption s’appuie sur un vocabulaire particulier pour se faire comprendre de ses homologues.Voici quelques éléments indispensables de langage geek :

1. Un nolife : Un obsessionnel pratiquant une seule et unique activité informatique qui l’exclut du reste du monde.

2. Gazouiller:« Twitter » quand on est québécois.

3.Un hikikomori : Un qualificatif pour les joueurs endurants. Ce nom est celui d’un Japonais devenu célèbre en réussissant à rester éveillé plus de soixante-douze heures devant World of Warcraft.

4.Un cookie : Un petit programme qui garde vos paramètres de connexion.

5. Un nerd : Une personne qui fait une fixette sur la science, l’informatique et la technologie. En un mot, une obsédée du high-tech sous toutes ses formes.

6. Une ID :Un code d’accès.

7. Un OS : Le système d’exploitation.

8. Un gamer : Un joueur passionné par les jeux vidéo de manière peu commune.

Que signifie le mot geek ?

Ne nous trompons pas d’ancêtres étymologiques ! La première chose à savoir quand on veut posséder la culture de base du monde des geeks, c’est l’origine de ce drôle de nom.

Vous êtes dans un dîner en ville et l’on vous dit. « Au fait, pourquoi dit-on geek ? » Du tac au tac, vous répondez :

1. « Du latin guiccere qui veut dire “errer à la recherche du gui”. »

2. « De l’anglais geck qui veut dire “imbécile”. »

3. « Du slang geck qui veut dire “pauvre inadapté de la vie”. »

4. « De l’américain geck qui veut dire “super pro”. »

5. « Du grec gekonos qui veut dire “heureux comme un pinson”. »

Débriefons. La bonne réponse est la 2. Soulignons au passage que vous n’avez pas dit « la réponse » ou « la référence étymologique » (au risque de retourner à Ringard Land), mais avez préféré : « Le code source du mot, c’est -------. » Même si ce dernier a fait son apparition en France au début des années 2000, ne croyez pas que le mot soit si récent que cela. D’après des recherches, on le trouve dès 1515 (aussi connue pour la célébrissime bataille de Marignan !) dans un vers d’Alexander Barclay, illustre moine et poète anglais, comme chacun sait. Après lui, même Shakespeare s’y serait mis. C’est dire !

Que lit un geek à la plage ?

Oubliez les idées préconçues : un geek aime lire. Simplement, il a ses préférences, comme les adeptes des romans sentimentaux ont les leurs et les fous de polar, leurs auteurs favoris. Il est donc temps de vous mettre à la page !

Un vrai geek emporterait tous les albums de Scott Pilgrim, les bouquins de Tolkien, la série des Fallon de Robert Jordan (parce que c’est plus snob, vu qu’elle n’est pas traduite en français) ou les livres de George R.R. Martin et ceux d’Asimov. Ce dernier a un cratère à son nom sur Mars, et ça, c’est la classe !

Le geek lit davantage l’heroic fantasy que Proust, il préfère la science fiction à un essai sur Kant. Bien entendu toutes les exceptions sont les bienvenues et peuvent être portées à la connaissance des auteurs de ce traité du geek en devenir. Il ajouterait une petite précision : « Au fait, ils sont tous disponibles en e-book. De toute façon, si ce n’est pas le cas, je ne les lis pas ! » Oups : dans notre scénario, pas d’électricité même par voie éolienne sur cette île déserte… Robinson, au secours !

Extrait de "50 exercices pour devenir un vrai geek", Emilie Devienne, Yves Peysson, (Eyrolles édition), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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