Revue de détails animalière
Et Alexis Corbière débusqua les « hyènes »…
Il n’en peux plus d’entendre leurs glapissements.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ce fleuron de la galaxie mélenchoniste était interviewé sur Europe 1. Une question lui fut posée sur Taha Bouhafs. Ce militant, prétendument journaliste, a un palmarès bien fourni.
Il a traité Linda Kebbab du syndicat Alliance, « d’arabe de service ». Ce qui lui a valu une condamnation pour diffamation raciste. On l’a vue défiler avec le CCIF. Et lors d’une manifestation il a brandi une tête de Marine Le Pen au bout d’une pique.
Ces faits d’armes n’ont pas empêché que LFI lui accorde son investiture pour les élections législatives à Vénissieux. N’a pas empêché ? Plutôt a contribué ! Alexis Corbière s’est un peu énervé qu’on le questionne sur Taha Bouhafs.
Et s’il est écrié : « À la niche, les hyènes ». Il s’inscrivait ainsi dans une vieille tradition totalitaire. Hitler qualifiait les Juifs de « rats ». Et Staline évoquait les ennemis du peuple en parlant des hyènes, des chacals et des vipères lubriques.
Puis Corbière a eu un argument imparable pour excuser les propos de Taha Bouhafs : « c’est juste un gamin de 25 ans ». Mila avait 19 ans quand elle a voulu « mettre un doigt dans le cul du Prophète ». À l’époque, Corbière a-t-il dit : « c’est juste une gamine de 19 ans » ?
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