En quoi le Web3 est-il la suite logique et inévitable du Web2 ? Éléments de réponse avec Romain Girbal<!-- --> | Atlantico.fr
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“Le Web3 est la version aboutie, immersive et interactive, du Web2”, Romain Girbal.
“Le Web3 est la version aboutie, immersive et interactive, du Web2”, Romain Girbal.
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“Le Web3 est la version aboutie, immersive et interactive, du Web2”, Romain Girbal

Pénétrer un monde en 3D, face à son écran, ou, pour une immersion totale, muni d’un masque à réalité augmentée. S’y balader, jouer, faire du sport, visiter un musée, acheter un sac à main, ou des vêtements, rencontrer ses amis, et s’en faire de nouveaux, participer à une réunion de travail… Tout cela existe déjà ! C’est le Web3. Un web décentralisé qui, grâce à la blockchain, permet d’accéder à des mondes virtuels, appelés des métavers, au sein desquels on évolue à travers un avatar. “Peu de gens aujourd’hui échappent au Web2”, analyse Romain Girbal. “Les réseaux sociaux, les sites de vente en ligne, de rencontre, les plateformes professionnelles, font partie intégrante de nos vies. Ce que propose le Web3, c’est d’aller plus loin en menant toutes ces activités de façon immersive, interactive et intelligente.”

Le Web3 : encore confidentiel mais plus pour longtemps

A l’heure actuelle, le Web3 a déjà été pris d’assaut par la génération Z, et sa population est surtout composée d’hommes. “Mais ce mouvement tend à se généraliser. C’est d’ailleurs forts de ce constat qu’avec Thibault Launay, mon associé, nous avons créé il y a dix-huit mois la marketplace Exclusible. Très présents depuis plusieurs années sur le marché de la cryptomonnaie, et actifs en tant que business angels pour des start-ups innovantes, nous avions identifié cette tendance. Exclusible n’est pas la première marketplace du Web3. Mais jusque-là, celles qui existaient étaient plutôt présentées comme des supermarchés dans lesquels on trouve de tout, comme la très fameuse Opensea. Afin de cibler une clientèle plus large, CSP+ et féminine, nous avons décidé de miser sur le monde du luxe en créant une marketplace dédiée, à la hauteur de l’image des marques prestigieuses, sur laquelle elles se reconnaissent, et à travers laquelle elles peuvent ‘prendre le train en marche’ du Web3, afin de s’adapter à l’air du temps.”

Des possibilités infinies 

Le succès du projet mené par Romain Girbal et Thibault Launay en dit long sur l’évolution de la pratique des nouvelles technologies et l’accélération de la généralisation du Web3. Car Exclusible, c’est aujourd’hui une communauté de 200000 personnes (le million est visé d’ici deux ans par les deux associés), une équipe passée en dix-huit mois de 3 à 50 personnes, et pas moins déjà d’un quinzaine de marques partenaires. “On peut chez Exclusible acheter une montre Louis Moinet, un bijou Amedeo, une voiture Alpine ou Bugatti, un vêtement Hogan… Sans oublier un bien immobilier : nous avons pris l’initiative d’acheter des terrains dans le métavers, que nous construisons et revendons à la découpe. Il s’agit de produits digitaux qui se présentent sous la forme de NFT. Ils ont la particularité, parce qu’ils sont enregistrés sur la blockchain sous forme de fichiers numériques, d’être infalsifiables. Et l’on sait combien la lutte contre la contrefaçon représente un défi de taille aujourd’hui !” 

Et puis, l’intérêt du Web3 est d’être aussi totalement virtuel que très connecté au réel. “Par exemple, un client qui achète un produit digital chez Exclusible peut dans certains cas le commander en version physique et se le faire livrer.” Autre atout majeur, la vie virtuelle que l’on s’invente dans le Web3 est très en lien avec notre vie quotidienne : “l’achat de produits digitaux permet en effet d’intégrer le cercle très fermé d’une marque, d’être traité comme un VIP, avec des avantages dans le réel non négligeables comme l’accès à des ventes privées en avant-première ou l’invitation à des événements exclusifs.” 

Le Web3 en marche dans le B to C, mais aussi le B to B

Si l’on part du principe que le Web3 est l’avenir du Web2, on se doit d’anticiper la demande et les besoins des clients, mais aussi de leurs “fournisseurs”. S’adapter au Web3 signifie ainsi pour les marques revoir leur vision de la relation-client : il va s’agir désormais de fidéliser leurs clients autrement, notamment de façon interactive. “Ayant identifié cette tendance, nous travaillons depuis plusieurs mois sur un concept d’outil CRM inédit. Il permettra aux marques de fédérer autour d'elles un nombre accru de clients, de les conserver efficacement, et par ailleurs d’interagir énergiquement avec leur portefeuille de clients existants. La version bêta de cet outil vient d’être finalisée, et il sera opérationnel dans moins de six mois.”

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