Décapitation de Samuel Paty : ils s’y sont mis à 14<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Tribunes
Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Saint-Honorine
Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Saint-Honorine
©ALAIN JOCARD / AFP

Bienvenue à Conflans-Sainte-Honorine…

Et parmi eux des enfants !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Aboullakh Anzorov, l’assassin du professeur, a été abattu par la police. Son corps pourrit certainement en effet en enfer. A moins qu’Allah ne l’ait accueilli en son paradis.

L’islamiste tchétchène est régulièrement présenté comme un « loup solitaire » qui aurait agi seul. C’est supposé être rassurant. Il n’en est rien.

En témoigne le procès qui s’ouvre. Ils sont 14 à être impliqués de près ou de loin dans l’assassinat du malheureux Samuel Paty. 14 ? 14 « loups solitaires » ?

On va vous en présenter quelques-uns. Deux comparses qui ont accompagné Abdoullakh Anzorov quand il est allé acheter un couteau. Des amis qui étaient au courant de son intention de tuer et qui n’ont rien dit. Le père de la collégienne qui disait que Samuel Paty avait « offensé le Prophète ». Et qui, avec d’autres, s’est répandu sur les réseaux sociaux en appelant à ce que Samuel Paty soit livré à la vindicte du Prophète.

Mais encore, le plus inquiétant pour l’avenir, ce sont les élèves qui ont fait le guet,  pour permettre à Aboullakh Anzorov de repérer sa proie. Des enfants donc ! Ils seront jugés par un tribunal pour mineurs.

Ne serons pas dans le box des accusés la direction du collège, l’inspection académique, les profs qui ont abandonné Samuel Paty alors qu’ils le savaient menacé. Leur reste sur la conscience la honte de leur lâcheté, s’ils ont une conscience ?

Ps : Contrairement à la promesse initiale, le collège de Conflans-Sainte-Honorine ne porte toujours pas le nom de Samuel Paty. Ce non-choix porte un nom : la peur. Une victoire posthume pour Abdoullakh Anzorov.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !