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A quoi reconnaît-on un individu souffrant de troubles psychologiques ?
©DIMITAR DILKOFF / AFP

Une question d’importance

Seule la police le sait !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’individu souffrant de troubles psychologiques a tendance a crier “Allah Akbar”. Il ne se sépare jamais de son couteau et l’utilise.

Mais, bien qu’il soit fou, il est capable de discernement. Ainsi, il ne confond pas les kouffar qu’il tue avec les musulmans qu’il ne tue pas. C’est une pathologie qu’il faut étudier et soigner.

Il dit, la plupart du temps, ne pas pouvoir faire autrement.

Le cas qui nous intéresse est celui d’Armand R., un Français né de parents Iraniens. Notons en passant que les autorités n’ont aucune difficulté à donner son nom alors que d’habitude, quand on s’appelle Mohammed, ou Idriss… Armand R., sur le pont de Grenelle, a tué avec un couteau un touriste. Conformément à l’habitude des personnes fragiles psychologiquement, il a crié “Allah Akbar”.

Il a été arrêté et son domicile perquisitionné. Sur son ordinateur les enquêteurs ont trouvé un acte d’allégeance à l’Etat islamique.

Et cette phrase : “La France est complice d’Israël”. Comme quoi, il se tient au courant de l’actualité…

Armand R. était suivi par la DGSI pour radicalisation. Il faisait également l’objet d’un suivi psychiatrique. Il avait déjà purgé quatre ans de prison pour apologie du terrorisme. Mais pourquoi donc ne l’a-t-on pas mis dans un asile ? Il nous semble que l’islamisme est une pathologie psychiatrique à laquelle devrait s’intéresser la faculté de médecine !

PS : On apprend qu’Armand R. était en contact avec l’assassin de Samuel Paty et avec ceux du père Harel. Est-ce que ça aussi ça a à voir avec ses fragilités psychologiques ?

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