"Libérer l'entreprise, ça marche ?", sous la coordination de Laurent Karsenty : réflexions théoriques, retours d’expériences, une analyse approfondie sur ce nouveau modèle de management<!-- --> | Atlantico.fr
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Libérer l'entreprise, ça marche ? sous la direction de Laurent Karsenty
Libérer l'entreprise, ça marche ? sous la direction de Laurent Karsenty
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Atlanti Culture

L'ouvrage "Libérer l'entreprise, ça marche ?", sous la coordination de Laurent Karsenty, a été publié aux éditions Octarès.

Jean-Jacques Pluchart pour Culture-Tops

Jean-Jacques Pluchart est chroniqueur pour Culture-Tops. Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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"Libérer l'entreprise, ça marche ?", sous la coordination de Laurent Karsenty

Editions Octarès, collection Le travail en débats, 2021 - 291 pages - 25 €

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Thème

Le modèle – ou l’utopie - de « l’entreprise libérée » est à la mode. Il recouvre « une forme organisationnelle dans laquelle les salariés ont une complète liberté et responsabilité pour faire les actions qu’eux-mêmes, et non leur supérieur, estiment les meilleures » (Getz). Le modèle traditionnel du management, basé sur l’autorité et le contrôle, a atteint ses limites. Les acteurs des organisations recherchent désormais plus d’autonomie, de responsabilité et de confiance, afin de pouvoir innover et s’adapter à des situations de plus en plus complexes et imprévisibles.

Les auteurs de l’ouvrage ont notamment cherché à comprendre l’origine, les principes  et  les  modalités de cette forme alternative et controversée d’organisation. Ils montrent que la libération de l’entreprise peut avoir des effets contradictoires, dans la mesure où certains acteurs sont encore demandeurs d’encadrement, et où d’autres s’engagent dans des procédures disruptives parfois risquées.

Points forts

Les douze co-auteurs s’efforcent de montrer, par des réflexions théoriques, des retours d’expérience et huit études de cas réels, que ce modèle contribue à donner du sens à l’action des salariés des entreprises.

Points faibles

De nombreuses questions restent sans réponses, notamment sur la gouvernance de telles entreprises, dont les actionnaires privilégient généralement la rentabilité financière à court terme de leurs investissements. Or, aucune étude n’a démontré jusqu’à présent qu’une entreprise libérée était plus rentable qu’une entreprise traditionnelle.

En deux mots ...

Le meilleur livre actuel sur le management alternatif.

Un extrait

Depuis quelques années, les entreprises libérées se multiplient dans le monde entier. Leur particularité ? Les salariés, responsabilisés et autonomes, s’auto-dirigent. Et les résultats font rêver : confiance et liberté d’initiative se traduisent par l’épanouissement de tous au travail et des performances spectaculaires…

L'auteur

Comme nous le précisons, les analyses des douze auteurs sont coordonnées par Laurent Karsenty. Ces auteurs sont des enseignants-chercheurs de l’IAE de Paris (Institut d’Administration des Entreprises) des consultants en GRH et des dirigeants d’’entreprises (Matthieu Battistelli ; Thibaud Brière ; Jean-Luc Christin ; Thomas Coutrot ; Patrick Gilbert ; Théo Holtz ; Laurent Karsenty ; Domitille Léonard ; Sophie Marmorat ; Brigitte Nivet ; Nathalie Raulet-Croset ; Xavier Rétaux ; Ann-Charlotte Teglborg)

Laurent Karsenty a également dirigé l’ouvrage collectif La Confiance au travail ainsi que Quel management pour concilier performances et bien-être au travail ? (Ostarès éditions)

Le clin d'œil d'un libraire

LIBRAIRIE SAINT PAUL. A PARIS.

« On sait maintenant à quel saint se vouer »

A condition d’avoir la passion des livres. Et cette passion, les six libraires de la librairie Saint Paul, sise rue de Châteaudun, à mi-chemin entre l’Eglise de la Trinité et celle de Notre Dame de Lorette, l’ont chevillée au corps. Son directeur Christophe Aveline, tout laïc qu’il est, se consacre corps et âme à la propagation de la spiritualité chrétienne et catholique mais aussi de toute croyancequi élève l’esprit, toutes religions confondues. C’est en 1936 qu’un ordre religieux italien, les Pauliniens, crée en France la première librairie à l’enseigne de Saint Paul (c’était rue Dufour). Il en reste deux en France, les librairies Saint Paul ayant surtout essaimé au Québec.« Notre librairie appartient toujours à cette congrégation dont la vocation est donc l’évangélisation par le livre. Mais nous marchons sur nos deux jambes avec 60% de nos ventes réalisées avec des ouvrages spirituels et 40% en littérature générale » résume Christophe Aveline «Nous sommes ouverts sur le monde, nous portons le regard chrétien sur le monde. »

« Nous recommandons évidemment des romans porteurs de certaines valeurs morales et humanistes :

Par exemple Pierre Adrian, avec « les Ames simples », mais aussi « Ames brisées » chez Gallimard, écrit en français par un jeune japonais et aussi « Bach, maître spirituel » une autre manière d’écouter la musique par le pasteur Alain Joly ou encore Brahms par Olivier Bellamy(« L’automne avec Brahms ») connu pour ses émissions sur Radio classique, qui vient souvent tendre l’oreille dans ce lieu un peu sacré ! La peinture n’est pas oubliée : le philosophe Michaël de Saint Chéron présentait ici il y a un mois son « Soulage, d’une rive à l’autre ».

Les libraires de Saint Paul, comme l’horloger, ont ce rare talent de faire des « ponts » entre les arts, la lecture… et la passion.C’est la foi, « l’espérance » qui a sauvé la librairie Saint Paul pendant la très rude période de fermeture et le premier confinement, affirme son directeur. Les colloques, les conférences, les rendez- vous cultuels et culturels, les fameux 19-20 mensuels de la librairie Saint Paul ont été mis entre parenthèses au grand dam de ses fidèles pendant 2 mois. Heureusement, chaque jour, Aveline publiait sur son site ses réflexions, impressions, critiques pour maintenir la flamme. Bref, ce fut un rare et minuscule moment de grâce que votre serviteur a eu la chance de passer le jour de la Saint Valentin, à l’écoute de Christophe Aveline avec, pour finir, ce petit clin d’oeil que nous devons à Christiane Rancé, habituée des lieux qui vient de publier « Le dictionnaire amoureux des saints.»

LIBRAIRIE SAINT PAUL. 28 rue de Châteaudun 75009 PARIS

Texte et interview réalisés par Rodolphe de Saint-Hilaire pour la rédaction de Culture-Tops.

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