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Un pont couvert d'eaux d'inondation Peshawar, au Pakistan, ville la plus polluée au monde selon la dernière étude de l'OMS parue le 12 mai 2016 (photo du 6 avril 2016)
Un pont couvert d'eaux d'inondation Peshawar, au Pakistan, ville la plus polluée au monde selon la dernière étude de l'OMS parue le 12 mai 2016 (photo du 6 avril 2016)
©REUTERS/Fayaz Aziz

Particules fines

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la qualité de l’air en milieu urbain publié jeudi, la situation en ville se dégrade de plus en plus, surtout dans les pays émergents.

Des niveaux de concentration de particules fines en milieu urbain en augmentation de 8 % au cours des cinq dernières années. La nouvelle base de données de l'OMS regroupe désormais environ 3 000 villes de 103 pays dans le monde, soit 42 % de la population urbaine. C'est le double en volume par rapport à la précédente étude de l'organisation en 2014.

Le seuil maximum fixé par l’OMS est de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) pour la concentration annuelle de particules fines "PM10", d’un diamètre égal ou inférieur à 10 micromètres dans l’air.

La ville la plus polluée au monde : Peshawar, au nord-est du Pakistan, où le niveau de concentration atteint 540 µg/m3.

Pire encore, l'écrasante majorité (98 %) des villes de plus de 100 000 habitants des pays émergents dépasse largement ce seuil critique, loin des pics de pollution dela France (100 µg/m3).

En Arabie Saoudite, Ryad est soumise à des niveaux supérieurs à  350 µg/m3. En Chine, quarante villes dépassent les seuils de l’OMS, avec des niveaux moyens compris entre 100 et 200 µg/m3.

Chez les "bons élèves", les pays développés : le Canada, la Finlande, l’Estonie, l’Islande, l’Australie, l’Irlande, et la Nouvelle-Zélande. Leurs principales agglomérations ne franchissent pas un seuil de concentration supérieur à 20µg/m3.

Dans les autres pays développés, "et même dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’Europe de l’Est et d’Amérique latine, la qualité de l’air urbain tend à s’améliorer", note le docteur Annette Prüss-Ustün de l’OMS. Des progrès relevés en Argentine, en Bolivie, Colombie, ou encore en Bulgarie, en Lituanie, et même en France, en Allemagne et en Italie.

Les particules fines ont été classées cancérogènes en 2012 par l’OMS. Cette même année, la pollution de l’air a été responsable de la mort 3,7 millions de personnes dans le monde.

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Lu sur Le Monde

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