Pénurie de chameaux en Arabie Saoudite<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La population mondiale de chameaux a diminué de près de 20% entre 1994 et 2004.
La population mondiale de chameaux a diminué de près de 20% entre 1994 et 2004.
©Flickr / museumdetoulouse

En voie d'extinction

Le pays est désormais obligé d'importer l'animal, très prisé pour sa viande.

Peu de temps avant sa mort en 1960, l'explorateur anglais John Philby avait prédit que les chameaux disparaîtraient d'Arabie Saoudite d'ici 30 ans. Une prédiction qui avait fait bien rire à l'époque, mais qui pourrait se révéler exacte : le pays est désormais obligé d'importer un nombre croissant de chameaux, très prisés pour leur viande.

Le stock de bêtes destinées à l'abattage a chuté de 426 000 en 1997 à 260 000 aujourd'hui, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentationet l'agriculture. Chaque année, des milliers dechameauxsont abattuslors duhajj, le pèlerinage rituel à La Mecque, située en Arabie Saoudite. 

Maisoù les trouver ? Si les chameaux étaient autrefois aussi répandus que les écureuils dans les parcs anglais, leur population mondiale est tombée aujourd'hui à 700 000 spécimens. Un chiffre encore conséquent qui s'explique notamment par l'importance de l'industrie des coursesde chameauxen Arabie Saoudite et dansles États du Golfe persique.Malgré tout, le nombre de chameaux a diminuéde près de 20% entre 1994et 2004.

Le grand gagnant de l'histoire : l'Australie. Le pays possède en effet la plus grande population de chameaux sauvages. Ce qui peut paraître comme une bizarrerie géographique s'explique en réalité facilement : ces animaux ont été importés d'Inde jusqu'en Australie par les colons anglais au 19e siècle.

Lu sur Foreign Policy

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !