Michel Sardou : "les blacks sont plus musclés, plus costauds"<!-- --> | Atlantico.fr
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Invité sur RTL par Marc-Olivier Fogiel, Michel Sardou a apporté son soutien à l'entraîneur bordelais.
Invité sur RTL par Marc-Olivier Fogiel, Michel Sardou a apporté son soutien à l'entraîneur bordelais.
©Commons.wikimedia.org

Sans détour

Mardi soir, l'artiste a regretté sur RTL la récente polémique qui avait suivi les propos tenus par Willy Sagnol sur les joueurs africains.

Au mois de novembre, l'entraîneur de Bordeaux, Willie Sagnol, avait déclaré : "L'avantage du joueur typique africain, c'est un joueur pas cher quand on le prend, prêt au combat généralement, qu'on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot ce n'est pas que ça. Le foot c'est aussi de la technique, de l'intelligence, de la discipline. Il faut de tout".

Après avoir subi les critiques de plusieurs associations anti-racistes, l'intéressé avait présenté ses excuses en conférence de presse quelques jours plus tard.

Invité sur RTL par Marc-Olivier Fogiel, Michel Sardou est revenu sans détour sur cette polémique, apportant son soutien à l'entraîneur bordelais : 

-Cette façon de parler, maintenant, qu'on a… on ne peut plus dire ceci, on ne peut plus dire cela. Y'a un mec… Quel est ce pauvre mec, je ne me rappelle plus, qui a dit «les blacks courent plus vite que les blancs»? Ce qui est vrai.

- C'est Sagnol, à Bordeaux.

- Mais putain, c'est vrai. Il n'y a rien de raciste là-dedans. Ils sont plus musclés, ils sont plus costauds, ils nous le mettent. Bolt, il n'est pas alsacien? Je ne suis pas raciste quand je dis ça.

- Donc vous ne supportez pas cette société politiquement correcte?

- Oh, fait chier! Voilà. Qu'ils arrêtent. Qu'ils arrêtent un peu, ça suffit.

Sur la même antenne, Lilian Thuram a quant à lui déclaré mardi soir : "Il n'y a pas à aplanir les choses je pense que le discours de Willy Sagnol était irrespectueux… ce discours était méprisant… déplacé… les excuses n'ont pas été des excuses et je crois que c'est ça qui est le plus triste…".

Lu sur Le Figaro

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