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Les voitures volantes sont au coin de la rue et voilà ce qu’elles pourraient changer au quotidien
©Anna-Rose GASSOT / AFP

Nouveauté

Des douzaines de start-ups sont en train de concevoir des modèles de voitures volantes, qui promettent une révolution dans notre manière de nous déplacer.

Alain Bensoussan

Alain Bensoussan

Alain Bensoussan est avocat à la cour d'appel de Paris, spécialisé en droit des technologies avancées.

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Atlantico : Les voitures volantes existent depuis un bon bout de temps dans les films de sciences-fiction mais la réalité semble être en train de rattraper la fiction. Des douzaines de start-ups sont en train de concevoir des modèles de VTOL (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) et leur sortie semble imminente. Comment la voiture volante pourrait modifier notre mobilité au quotidien ?

Alain Bensoussan : De 2020 à 2025, la voiture volante sera quelque chose d’assez coûteux qui aidera à faire baisser l’empreinte carbone tout en aidant la mobilité des gens aisés. Cela va augmenter les services d’urgence et, avec la fiabilité anticipée, il devrait y avoir des lignes ouvertes 24/24. Ces lignes leur seront réservées en terme d’altitude et de trajectoire de croisière.

Toutes les voitures autonomes pour le moment vont être réservées pour le service public. Il y aura aussi des services privés mais toujours de type service public : une liaison entre deux aéroports, entre deux gares ou des liaisons d’urgence répétitives entre les hôpitaux. Entre 2020 et 2025, c’est cet usage qui est plébiscité.

En 2030, la pression sur le climat sera telle que l’empreinte carbone devra nécessairement baisser, ce qui veut dire : une nouvelle mobilité avec des trains comme l’hyperloop ou alors des systèmes de pick-up partagé. Chacun n’aura pas sa voiture volante : le modèle où des gens achètent des voitures qu’ils n’utilisent pas 90 % du temps et qui utilisent l’espace public n’a pas d’avenir.

La construction du monde de demain, c’est des voitures volantes et autonomes en mobilité partagée.

Nos routes sont elles prêtes pour accueillir ces modèles ? Comment la loi va-t-elle les encadrer ?

Sur les voitures autonomes, les routes sont au niveau trois et des expérimentations se développent. Pour les véhicules volants, c’est beaucoup plus facile car ce sera des lignes courtes qui seront balisées. Ce qui compte, c’est la zone de décollage et une zone d’atterrissage bien balisées et, grâce au système à décollage vertical des voitures volantes, l’environnement à sécuriser sera très petit. L’infrastructure des télécoms jouera aussi une grande importance car il va falloir développer la 5G.

Le législateur a commencé à travailler sur ce sujet. Il existe un article qui permet à l’État d’expérimenter. Les expérimentations ont déjà commencé avec les drones car il ne faut pas oublier que les voitures volantes sont des drones. Aujourd’hui, il y a des expérimentations dans le sud de la France pour livrer des marchandises. Un taxi volant n’est pas autre chose qu’un drone dans lequel on a mis un humain. C’est la même technologie.

Quelle est la situation en France ? Avons-nous préparé son arrivée ?

Il y a énormément d’expérimentation dans notre pays : A terme, une ligne pourrait être ouverte permettant de rallier l'aéroport de Beauvais et de Paris, l’expérience Volocity va être ouverte à l’aérodrome de Pontoise et nous avons une start-up en phase d’industrialisation. Airbus n’est pas aussi en reste et présente un prototype très avancé.

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