Les cinéphiles amateurs de films de zombies ont été moins impactés par la pandémie, selon une nouvelle étude<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
Les cinéphiles amateurs de films de zombies ont été moins impactés par la pandémie, selon une nouvelle étude
©Ethan Miller / Getty Images North America / Getty Images via AFP

7ème art

Habitués à « réguler leurs émotions », les fans de films d’horreur et de zombies ont moins souffert de la pandémie, selon une nouvelle étude et des informations de Slate.

Si les grands classiques de George A. Romero comme « La Nuit des morts-vivants » ou « Zombie » sont vos films favoris, vous avez probablement été moins impactés par les conséquences psychologiques de la crise sanitaire liées à la pandémie de Covid-19. Ces résultats ont été dévoilés dans le cadre d’une étude menée par des chercheurs anglo-saxons durant la crise sanitaire, selon des informations de Slate. Les amateurs de films de genre souffrent moins de détresse psychologique depuis le début de la crise sanitaire, selon les conclusions de ces travaux.

Cette étude a été menée auprès de 310 participants par quatre chercheurs : Coltan Scrivner et John A. Johnson de l'Université de Chicago, Jens Kjeldgaar-Christiansen de l'université de Pensylvanie et Mathias Clasen de l'université de Aarhus au Danemark.

Cette étude a voulu vérifier si la consommation passée ou présente de films d’horreur ou apocalyptiques permettait une meilleure préparation et résistance psychologique face à la pandémie de Covid-19. Selon les résultats de cette étude, les adeptes de films d’horreur en général auraient mieux encaissé les chocs traumatiques et psychologiques liés à la pandémie.

Les fans de films de survie (les films d’invasion extraterrestre, apocalyptique et de zombies) auraient fait preuve de plus de résilience et d’une meilleure préparation, selon les résultats de l’étude.

Parmi les raisons avancées par les chercheurs, la consommation de film d’horreur permettrait en effet aux spectateurs de se projeter grâce à ces expériences fictives, et ainsi « de modéliser des mondes possibles ». Le public s’entraînerait donc « à développer des stratégies d’adaptation efficaces qui peuvent être bénéfiques dans des situations réelles », selon cette étude et d’après des informations de CNews.

Les mordus de films d'horreur, surtout de long-métrages avec des zombies, pourraient donc avoir été mieux préparés sur le plan matériel à la pandémie grâce à leur amour pour le cinéma de genre. L'un des chercheurs,  Coltan Scrivner explique que les adeptes de films de zombies « avaient le sentiment de savoir ce qu'il fallait acheter pour survivre à la pandémie, et que les conséquences de la pandémie ne les avaient pas pris par surprise ». Ils feraient aussi preuve de davantage de résilience et auraient moins souffert psychologiquement depuis le début de la crise.

Slate

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !