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Le prochain film de Luc Besson, Valerian, pourra bien être tourné en France
©Reuters

Une fleur

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a décidé d’élargir la mesure dans le cadre du projet de loi de finances pour 2016. "C'est une bonne nouvelle. J'avais pas forcément envie d'aller en Hongrie", a réagi ce lundi soir le réalisateur.

Luc Besson a été entendu et son prochain film, Valerian, pourra bien être tourné en France. En août dernier, le réalisateur français craignait de devoir délocaliser en Hongrie, le tournage de cette adaptation de la BDdu même nom, estimée tout de même à environ 170 millions d’euros. "En France, les crédits d'impôts sont de 20 % pour les films français et de 30% pour les étrangers. Mais je suis un film français en langue anglaise, donc j'ai droit à 0% en tant que film français. En tant que film étranger, j'ai droit à 0% car le producteur est français. Je suis dans un trou juridique", expliquait-il sur RTL.

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a décidé d’élargir la mesure dans le cadre du projet de loi de finances pour 2016. "C'est une bonne nouvelle. J'avais pas forcément envie d'aller en Hongrie", a réagi ce lundi soir Luc Besson, toujours sur RTL. "D'un seul coup tous les films qui se délocalisaient n'auront plus aucune raison de se délocaliser et vont retourner en France en faisant travailler des techniciens français et des comédiens français. Pour le cinéma français dans son ensemble, c'est génial".

Et Luc Besson de préciser : "Ça fait quelques années que l'ensemble du métier se plaint de cette situation". Et de conclure : "Les crédits d’impôt sont très puissants tout autour de nous. Ce que j'ai fait, c'est alerter tout simplement. Il y avait une fuite de talents et une fuite de films qui pouvait être arrangée (…) Merci et bravo au nom du cinéma français. Je pense que si cette décision n'avait pas été prise, je pense que la mort du cinéma français n'aurait pas attendu la fin du quinquennat."

Lu sur RTL

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