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Le mouvement "Ni putes ni soumises" fait face à de terribles difficultés financières
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Lutte contre les violences faites aux femmes

Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes est l’une des nombreuses priorités du gouvernement d’Emmanuel Macron face aux chiffres des féminicides, le mouvement "Ni putes ni soumises" serait confronté à de lourds problèmes financiers, selon des révélations du JDD.

Suite à des difficultés financières, le mouvement "Ni putes ni soumises" (NPNS) devrait être contraint de quitter ses locaux de Montreuil en Seine-Saint-Denis le 1er janvier 2020. Cette information a été dévoilée par la rédaction du Journal du dimanche. L’association n’aurait pas de solution de relogement.

Cette association avait été créée en 2003 par Fadela Amara. D’après le JDD, le collectif aurait accumulé près de 11.000 euros de loyers impayés.

La présidente de l’association, Stéphanie Rameau, a reproché au gouvernement de ne lui avoir versé aucune subvention en 2019. La présidente de Ni Putes ni soumises n’a pas caché sa colère : 

"On nous laisse mourir. La République nous a abandonnées alors qu’on a toujours défendu ses valeurs et l’émancipation des femmes. Après 2006, on nous avait fait des promesses. Mais on n’a rien eu. Marlène Schiappa nous a reçues une fois en 2017 et plus rien. Elle n’a jamais répondu à nos messages".

Face aux difficultés financières, le mouvement de lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes, a lancé il y a quelques semaines une campagne. Selon des précisons de CNews, 300 euros seulement auraient été récoltés.

Stéphanie Rameau ira donc déclarer la semaine prochaine la cessation de paiement. Elle espère échapper à la liquidation.

Le JDD

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