L’Inde décide d’interdire 59 applications chinoises, dont TikTok et WeChat, pour raisons de "sécurité"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L’Inde décide d’interdire 59 applications chinoises, dont TikTok et WeChat, pour raisons de "sécurité"
©NOAH SEELAM / AFP

Représailles

Cette décision radicale, qui concerne des applications chinoises très populaires en Inde comme TikTok et Wechat, intervient quelques semaines après un affrontement meurtrier à la frontière himalayenne entre la Chine et l’Inde.

L’Inde a interdit cette semaine 59 applications chinoises, dont les très populaires TikTok et WeChat. Cette décision est justifiée par des craintes pour sa sécurité nationale et des inquiétudes concernant le respect de la vie privée. Cette annonce intervient après les affrontements meurtriers à la frontière himalayenne entre les deux nations. Vingt soldats indiens sont morts lors de ces incidents.

Le ministère des technologies de l’information indien a publié un communiqué :

"Le gouvernement indien a décidé de ne plus autoriser l’usage de certaines applications. […] Cette décision vise à assurer la sécurité et la souveraineté du cyberespace indien". Ces applications "se livrent à des activités […] portant préjudice à la souveraineté et à l’intégrité de l’Inde, à la défense de l’Inde, à la sécurité de l’Etat et à l’ordre public".

D’après le communiqué, cette mesure a été prise après le dépôt auprès du ministère de plusieurs plaintes pour vol présumé de données et violations des règles en matière de respect de la vie privée. 

La mort des soldats indiens a suscité une vague d’indignation dans le pays, déclenchant des appels à l’interdiction d’entreprises chinoises. 

Les téléphones portables chinois représentent 65% du marché indien. Les applications de partage de vidéos comme TikTok et Helo sont très populaires chez les jeunes. Le nombre d’usagers de TikTok en Inde est estimé à 120 millions, soit le plus grand marché international de cette application.

Parmi les autres applications interdites en Inde figurent Weibo (l’équivalent chinois de Twitter) ou encore le jeu Clash of Kings.

Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !