J.K. Rowling révèle avoir reçu des menaces de mort après avoir été accusée de transphobie <!-- --> | Atlantico.fr
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L'auteur britannique J.K. Rowling assiste à la première mondiale de "Finding The Way" de HBO le 11 décembre 2019 à New York.
L'auteur britannique J.K. Rowling assiste à la première mondiale de "Finding The Way" de HBO le 11 décembre 2019 à New York.
©ANGELA WEISS / AFP

Cancel culture 

J.K. Rowling avait été accusée de transphobie après avoir partagé et commenté un article sur Twitter l'an dernier. J.K. Rowling vient de révéler qu'elle a également subi des menaces de mort. 

J.K. Rowling, l'auteure des aventures de Harry Potter, a indiqué ce lundi 22 novembre avoir reçu de très nombreuses menaces de mort provenant, selon elle, de certains militants pour les droits des transgenres, qui l'accusent de transphobie.

J.K. Rowling avait été critiquée l'an dernier après la publication de tweets jugés transphobes. J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les "personnes qui ont leurs règles", en le commentant ironiquement.

"J'ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison, et je n'ai pas cessé de m'exprimer", a précisé la romancière dans une série de tweets. 
Elle a dénoncé le fait que trois militants "se sont photographiés devant (sa) maison" la semaine précédente, "en se positionnant soigneusement pour que (son) adresse soit visible", avant de poster la photographie sur Twitter. 
Contactée par l'AFP, la police écossaise a indiqué qu'une "enquête est en cours".

Le statut des personnes trans fait l'objet de vifs débats au Royaume-Uni. Des militants se battent pour leurs droits. Certains intellectuels, auteurs et professeurs sont en revanche accusés de transphobie. Ils estiment être victimes de la "cancel culture".

J.K. Rowling a indiqué dans ses tweets avoir été contactée par de nombreuses femmes ayant fait "l'objet de campagnes d'intimidation allant du harcèlement sur les réseaux sociaux au ciblage de leurs employeurs, en passant par la divulgation de données personnelles et les menaces directes de violence, y compris le viol". 
L'auteure de la saga Harry Potter accuse notamment les trois militants ayant posté son adresse en ligne de l'avoir fait pour "l'intimider et l'empêcher de défendre les droits des femmes basés sur le sexe" biologique.
Le Point

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