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Grèce : la découverte de fosses communes antiques pourrait permettre d'en savoir plus sur les origines de la démocratie athénienne
©REUTERS/Ronen Zvulun

Aux origines

Les squelettes découverts pourraient être les partisans exécutés de Cylon, un prétendant à la tyrannie sur l'Athènes archaïque.

La découverte pourrait permettre d'en savoir un peu plus sur un des berceaux de notre civilisation. Jeudi, le ministère grec de la Culture a annoncé dans un communiqué ce jeudi la découverte près d'Athènes de deux fosses communes contenant les restes de 80 hommes, qui pourraient être les partisans exécutés de Cylon.

En effet, deux petits vases découverts entre les squelettes ont permis de dater les fosses. Ces dernières auraient été creusées entre 675 et 650 avant J-C.. Le communiqué du ministère de la Culture précise que cette période était au coeur de "grands troubles politiques dans la région". 

Cylon dernier, un ancien champion olympique, tenta de s'emparer du pouvoir à Athènes vers 632 avant J-C,  et d'imposer une tyrannie. Lui et ses partisans furent finalement massacrés. Les squelettes ont été découverts retrouvés lors de fouilles d'une nécropole antique au Phalère, le bord de mer d'Athènes. Ils étaient alignés dans les fosses, certains sur le dos d'autres sur le ventre. 36 d'entre eux avaient les mains attachées par des liens en fer.

Pour les historiens, le geste de Cylon pourrait incarner la résistance de l'aristocratie athénienne aux évolutions politiques… qui allaient finalement conduire à l'instauration de la démocratie athénienne il y a plus de 2.500 ans.

Compte tenu de l'intérêt potentiel, le KAS (Conseil central d'archéologie) a décidé de mettre en œuvre une enquête scientifique "pour examiner l'affaire.

Lu sur Le Point

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