COP 28: quel message politique Charles III a-t-il caché derrière sa cravate ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Le roi Charles III et son épouse, photo d'illustration AFP
Le roi Charles III et son épouse, photo d'illustration AFP
©OLI SCARFF / AFP

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En tant que roi d’Angleterre, Charles III n’est pas aussi libre qu’il pourrait le souhaiter, dès lors qu’il s’agit de parler de politique. Cela n’empêche pas le monarque de trouver des méthodes habiles pour s’exprimer. Explications.

Comme de nombreux autres chefs d’Etat, le roi Charles III a décidé de se montrer à l’occasion de la COP 28 organisée à Dubaï, cette année. L'événement, qui a débuté le 30 novembre 2023, a permis au souverain une petite entorse au protocole, alors qu’il s’exprimait devant les présidents et les Premiers ministres réunis pour parler du réchauffement climatique et des nécessités de transition énergétique. Le monarque a effectivement choisi d’utiliser sa propre intervention pour régler discrètement ses comptes avec le chef du gouvernement britannique, indique le magazine Gala sur son site d’information. Hélas pour lui, il lui est interdit de révéler ses opinions politiques.

Il a donc dû trouver une parade pour tout de même s’exprimer, poursuit le tabloïd.

Pour se faire, Charles III a donc décidé de jouer la carte de la garde-robe. Un message éminemment politique se cachait derrière sa cravate, font savoir nos confrères. Celle-ci, aux couleurs du drapeau hellénique, lui a permis de prendre le parti de Kyriákos Mitsotákis, le Premier ministre grec, actuellement opposé à Rishi Sunak, son homologue du 10 Downing Street. Cela fait plusieurs jours, désormais, qu’Athènes exige de Londres qu’elle restitue les frises du Parthénon, le temple d’Athéna. La capitale anglaise assure qu’elle a obtenu ces pièces de façon tout à fait légale après leur rachat à Lord Elgin, un diplomate anglais qui en était légalement devenu le propriétaire en 1802, par le British Museum. Elle n'a donc aucune intention de les restituer.

Force est de constater, d’ailleurs, que Charles III n’est pas le premier à opter pour la voie vestimentaire, dès lors qu’il s’agit de prendre la parole sur le plan politique. Elizabeth II, la défunte mère du monarque, en faisait autant en son temps. D’aucuns, cependant, estiment que ce choix d’oriflamme à porter autour du cou n’est pas aussi motivé que ne peuvent l’affirmer les journalistes. "M. Sunak ne semblait pas se soucier du choix vestimentaire du roi, qui pourrait être interprété comme une tentative d’apaiser les tensions diplomatiques", précise ainsi le média anglophone Sky News, initialement cité par Gala.

Gala

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