Changyuraptor yangi : découverte d'un nouveau dinosaure à plumes en Chine <!-- --> | Atlantico.fr
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La représentation artistique du Changyuraptor yangi
La représentation artistique du Changyuraptor yangi
©Twitter@rjoseph7777

Inédit

Cette découverte, effectuée en Chine, renforce la théorie selon laquelle le vol existait déjà avant l’apparition des oiseaux, d’après une étude publiée mardi 15 juillet dans la revue Nature Communications.

Une nouvelle espèce de dinosaure entièrement recouvert de plumes et à la queue exceptionnellement longue a été identifiée en Chine. Cette découverte renforce la théorie selon laquelle le vol existait déjà avant l’apparition des oiseaux, d’après une étude publiée mardi 15 juillet dans la revue Nature Communications. Agé de 125 millions d’années, l’animal a été nommé "changyuraptor yangi". Il fait partie du groupe des "microraptoriens" : des dinosaures de petites taille, aux pates et à la queue emplumées.

Découvert dans le gisement fossile de Jehol, dans la province de Liaoning (dans le nord-est de la Chine), Changyuraptor mesurait environ 1,30 mètres. Par ailleurs, les plumes ornant sa queue représentait un tiers de sa longueur totale. "Avec 30 cm de long, ces extraordinaires plumes de la queue du Changyuraptor sont de loin les plus longues jamais trouvées chez un dinosaure à plumes", déclare dans un communiqué Luis Chiappe, paléontologue au Muséum d'histoire naturelle de Los Angeles, qui a participé à l'identification du reptile. Selon des analyses de sa structure osseuse, l’animal avait atteint sa taille adulte et devait peser environ 4,5 kg. C’est donc le plus gros de tous les dinosaures "à quatre ailes" connus.

"De nombreuses autres caractéristiques longtemps associées aux oiseaux ont en réalité évolué chez les dinosaures bien avant que les oiseaux n'entrent en scène", affirme Alan Turner, spécialiste en anatomie à l'université Stony Brook de New York, coauteur de l'étude. "Ça inclut, par exemple, les os creux, la nidification, les plumes... et peut-être bien le vol". S’ils ne peuvent se prononcer sur la nature des capacités aériennes du Changyuraptor (vol battu, vol plané ou seulement "bonds améliorés"), les chercheurs estiment toutefois que son énorme queue emplumée devait lui permettre de contrôler sa descente, "et donc jouer un rôle-clé dans l'atterrissage", diminuant ainsi sa vitesse d'approche au sol. 

Lu sur Le Point

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