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A Caen, le « papy dealer » récidiviste condamné pour trafic de stupéfiants dans son Ehpad
©François NASCIMBENI / AFP

Sacré Papy ...

Un homme de 75 ans, en maison de retraite, a été condamné à 5 ans de prison pour avoir vendu du cannabis et de la cocaïne

L’affaire remonte au 8 mars 2023. Une information parvient jusqu’à l’unité de lutte contre les stupéfiants et l’économie souterraine de la police de Caen, qui apprend l’existence d’un trafic de stupéfiant dans un Ehpad de la Folie Couvre-chef, à Caen. Un des résidents, âgés de 75 ans, reçoit des visites quotidiennes de nombreuses de personnes, quand il ne va pas établir ses quartiers dans le bar d’en face. Surtout, les autres occupants de l’Ehpad ne se sentent plus en sécurité. Une enquête est ouverte, d’autant celui qui est surnommé « Papy », est déjà connu de la justice pour deux lourdes condamnations pour trafic de stupéfiants en 2016, puis 2021.

Sorti de prison en libération conditionnelle en décembre dernier pour intégrer cet Ehpad, une surveillance très poussée avec vidéo surveillance, écoute des conversations et des téléphones est mise en place. Très vite, les enquêteurs en apprenant davantage sur la nature du trafic : cannabis et cocaïne. Le 12 juin 2023, la police vient l’interpeller et opère une perquisition dans sa chambre, où sont découverts 500 grammes de résine de cannabis dans un panier à linge, et 38 grammes de cocaïne dissimulés dans le tableau électrique.

« Papy », qui nie toute implication malgré des preuves accablantes, a été placé en détention provisoire en attendant son jugement. Un de ses amis, qui l’aurait aidé occasionnellement à couper sa résine de cannabis en morceaux, sans toutefois prendre une part active au trafic, comparaissait libre sous contrôle judiciaire. 

Le ministère public requiert cinq ans de prison « parce qu’il a recommencé après deux condamnations assez lourdes. Il connaît la nocivité du produit, qui pollue la vie en société ». Le tribunal condamne finalement Papy à cinq ans de prison avec un mandat de dépôt, tandis que son ami est condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire et obligation de se soigner, de travailler, et de payer les sommes dues au Trésor public. 

Ouest France

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