"12 years a slave" : jugées racistes, les affiches italiennes du film doivent être retirées<!-- --> | Atlantico.fr
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Chiwetel Ejiofor, l'acteur principal du film.
Chiwetel Ejiofor, l'acteur principal du film.
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Mauvaise pub

Les affiches ne mettent pas en avant l'acteur principal du film, au profit de Brad Pitt et Michael Fassbender, deux rôles secondaires.

Les affiches italiennes de 12 years a slave sont-elles racistes ? La polémique fait rage autour des affiches choisies par le distributeur italien du film. En cause, la présence en gros plan de Brad Pitt et Michael Fassbender, rôles secondaires du long-métrage, et l'apparition en petit de Chiwetel Ejiofor, l'acteur (noir) principal du film.


"Les posters de 12 Years a Slave représentant Brad Pitt et Michael Fassbender récemment publiés en Italie n'étaient pas autorisés ni validés par les producteurs ou les propriétaires du film", explique Summit Entertainment, une filiale de Lionsgate, sans évoquer les soupçons de racisme. L'affiche américaine de 
12 years a slave fait, elle, la part belle à ce personnage central, le montrant en gros plan. C'est d'ailleurs l'image à laquelle sont exposés les spectateurs français. "Summit, vendeur exclusif du film aux distributeurs, est en train d'enquêter et a pris des mesures immédiates pour arrêter la distribution de tout poster non autorisé et faire retirer ceux déjà en place", indique le studio.

De nombreux internautes et spectateurs se sont émus de la mise en avant de Brad Pitt et Michael Fassbender, dont les rôles sont loin d'être aussi importants que celui de Chiwetel Ejiofor, bien qu'ils soient plus connus. "Je ne connais rien aux stratégies de marketing destinées à attirer les spectateurs, mais est-ce que ça ne va pas un peu trop loin ?", s'interroge même Carefree Black Girl, une blogueuse italienne.

Le dernier film de Steve McQueen est l'un des favoris de la prochaine cérémonie des Oscars, le 2 mars prochain. Il raconte les douze années de calvaire d'un Noir enlevé aux Etats-Unis au XIXe siècle, puis vendu comme esclave pour travailler dans les champs de cotons du sud du pays.

Lu sur Le Monde

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