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Interview

Retrouvez l’intégralité de l’entretien d’Emmanuel Macron accordé à Brut

Emmanuel Macron a accordé une longue interview au média en ligne Brut ce vendredi 4 décembre pour notamment s'adresser aux jeunes. Lors de cet entretien, le journaliste Rémy Buisine a interrogé le président de la République sur les violences policières dénoncées ces derniers jours, lors de l’expulsion des migrants place de la République à Paris et lors de l’agression filmée d’un producteur de musique.

« Est-ce qu’il fallait enlever les tentes ? Oui », selon le Président de la République qui a néanmoins nuancé son propos en ajoutant que ce genre d’opérations « ne peut se faire qu’avec des solutions d’urgence derrière ».

Emmanuel Macron est revenu sur les images violentes de l’interpellation d’un producteur de musique :

« Ce qui nous fait honte à tous quand on voit ces images, c’est que les policiers ne sont pas exemplaires. Il faut comprendre pourquoi ils se sont comportés de cette façon et sanctionner les comportements d’une violence inadmissible qui ne sont pas à la hauteur de leur engagement. Ce qui nous fait honte, ce sont les faits, au-delà des images ».

Le chef de l’Etat est revenu sur le terme des violences policières :

« Un terme politisé aujourd’hui, qui est devenu un slogan »

Il ne refuse pas de l’utiliser mais lui préfère celui de « violences de policiers ».

« Il y a des violences policières, il y a du racisme, dans la société et la police est à l’image de la société. Mais je refuse de considérer que c’est l’ensemble de l’institution de la police. Il faut distinguer l’institution et des individus qu’il faut sanctionner ».

Le président de la République a annoncé que les caméras piéton que devaient porter les policiers en permanence, seront disponibles à partir de juin 2021.

Une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l’Etat, le défenseur des droits et des associations, sera lancée en janvier.

Le président de la République a indiqué qu'il envisageait « sans doute une nouvelle aide exceptionnelle » pour les jeunes en précarité en janvier ainsi qu'une « amélioration du système de bourses ».

Emmanuel Macron a reconnu ne pas avoir réussi à tenir sa promesse de sortir du glyphosate en trois ans, plaidant un échec « collectif ».

Le chef de l'Etat a été interrogé sur la présidentielle de 2022. Il a refusé de dire s'il serait candidat, tout en laissant la porte ouverte à de nombreuses possibilités :  

« Si je me mets dans la situation d'être un candidat, je ne prendrai plus les bonnes décisions. Ca viendra, si ça doit venir, au moment voulu. Et peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l'exigeront, et qui rendront impossible le fait que je sois candidat. Je n'exclus rien. Certains commencent leur campagne un an demi avant, moi je suis dans l'action et la conviction ».

A lire aussi : Emmanuel Macron : « Je n'ai pas de problème à répéter le terme de violences policières mais je le déconstruis »

Brut.

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