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François Hollande s'exprime sur l'affaire Vincent Lambert

Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, l'ancien président de la République s'est exprimé sur le cas de Vincent Lambert.

François Hollande était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi 22 mai sur BFMTV/RMC. Il s'est exprimé sur l'affaire Vincent Lambert, au cœur de l'actualité après que la cour d'appel de Paris ait ordonné la reprise des soins permettant à ce dernier d'être maintenu artificiellement en vie après dix ans dans un état végétatif.

L'ancien président décrit "un acharnement qui ne cesse pas" et assure avoir été choqué par la réaction des avocats qui célébraient la décision de la cour d'appel comme s'il s'agissait d'un match de football : "On avait l'impression que c'était une équipe de football, comme si Vincent Lambert était un instrument pour défendre une thèse".

Pour François Hollande, "à un moment, il faut que la loi s'applique, éviter les recours qui créent des souffrances", pensant alors à la famille de Vincent Lambert. "C'est un conflit familial, qui devient juridique mais qui ne doit pas être politique. Il y a la loi et toute la loi" indique-t-il.

Afin d'éviter que le cas de Vincent Lambert ne se reproduise dans d'autres familles, les Français ont la possibilité de donner des consignes écrites à travers ce que l'on appelle des "directives anticipées". Un document qui, le jour venu, pourra aider les médecins à prendre leurs décisions sur les soins à donner si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.

L'ancien maire de Tulles a abordé la question sur le plateau de BFMTV/RMC : "Moi-même, alors que j'ai promu cette réflexion, je me suis rendu compte que je faisais partie des Français qui n'avaient pas rédigé de directives anticipées. Et je vais le faire, car je considère que c'est très important de montrer l'exemple. Car, après, s'il n'y a pas de consignes ça peut créer des conflits au sein de la famille".

Aujourd'hui, seuls 13% des individus âgés de plus de 50 ans ont rédigé une directive anticipée.

BFMTV

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