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Crédits Photo: Capture d'écran BFMTV

Gaulois réfractaire

Souillac : un maire rappelle à Macron ses phrases polémiques, ce dernier se défend

Face à 600 maires, vendredi à Souillac (Lot), Emmanuel Macron a débattu pendant plus de six heures de nombreux sujets. Mais les maires triés sur le volet n'étaient pas tous ralliés à sa cause. Ainsi, celui de Saint-Cirgues, Christian Venries, président de l'association des maires ruraux du Lot, a livré pendant 13 minutes un discours sans langue de bois face au président.

"Je ne suis pas titulaire d'un master option langue de bois et je n'ai pas l'intention de le passer", a-t-il lancé, avant de se demander si ce grand débat est "une opération de com', une mascarade, de l'enfumage ?". Après avoir critiqué les "lois complètement déconnectées pondues dans les bureaux parisiens", il a rappelé les différentes phrases polémiques prononcées par Emmanuel Macron : il faut "arrêter de stigmatiser, d'opposer, de mépriser", a-t-il dit. "Cela ne fait que générer de l'incompréhension et de la violence. Nous avons eu monsieur Sarkozy avec 'Casse-toi pauvre con', nous avons eu Hollande, avec les 'sans dents', et vous maintenant. Les salariés de GAD sont 'des illettrés qui n'ont même pas le permis', 'une gare c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien', et cette semaine, les gens en situation de difficulté, 'on va les responsabiliser, parce qu'il y a ceux qui vont bien et ceux qui déconnent.'"

"Monsieur le président, il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les plus faibles, les plus précaires, les plus démunis", a insisté Christian Venries. 

"Je ne stigmatise personne", a répondu Emmanuel Macron. Le président de la République a expliqué que ces phrases étaient sorties de leur contexte. "J'aurais pu vous enregistrer et vous faire dire le pire en rapprochant un mot de l'autre et créer des polémiques. Je ne suis pas comme cela", 

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