Nouvelles technologies : ces experts dont les entreprises ne pourront bientôt plus se passer<!-- --> | Atlantico.fr
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Presqu’aussi précieux que les codeurs, les analystes et chefs de projets seront de plus en plus indispensables.
Presqu’aussi précieux que les codeurs, les analystes et chefs de projets seront de plus en plus indispensables.
©Fotolia.com

La minute "Tech"

Entre la menace du chômage et les promesses électorales, l’innovation dans les technologies de l’information (informatique, web, téléphonie mobile) ouvre des perspectives professionnelles intéressantes pour qui veut se former.

Nathalie Joannes

Nathalie Joannes

Nathalie Joannès, 45 ans, formatrice en Informatique Pédagogique à l’Education Nationale : création de sites et blogs sous différentes plates formes ;  recherche de ressources libres autour de l’éducation ;  formation auprès de public d’adultes sur des logiciels, sites ;  élaboration de projets pédagogiques. Passionnée par la veille, les réseaux sociaux, les usages du web.

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Les pressions financières qui s’exercent sur l’économie réelle empêchent les entreprises de se lancer dès maintenant dans des opérations massives de recrutement. Elles n’échapperont pourtant pas à la nécessité d’investir tôt ou tard dans une matière grise orientée high tech.

Mobilité = développeurs et analystes

Les programmeurs et développeurs d’applications seront les plus recherchés dès que les incertitudes économiques et son corolaire, l’attentisme, commenceront à se dissiper dans 18 à 24 mois. La nécessité d’actualiser les systèmes d’information des entreprises et de créer des outils pour les terminaux nomades (téléphones et tablettes) expliquent l’intérêt d’embaucher des praticiens des langages et des codes. Les industries de contenus mais aussi le secteur de la santé et des transports ne peuvent se soustraire à des usages qui progressent très rapidement au sein des populations.

Presqu’aussi précieux que les codeurs, les analystes et chefs de projets seront de plus en plus indispensables. Il ne s’agira pas seulement de superviser, de vérifier que les "technos" livrent leurs applications dans les délais mais, en amont, de collecter et de comprendre les attentes des usagers et des consommateurs puis d’imaginer et de proposer des axes de développement.

Serveurs distants = experts en réseaux et en sécurité

L’essor de la mobilité et de l’informatique "dans les nuages" (en fait : "sur des serveurs distants" ) exigeront des expertises en maintenance pour garantir la fiabilité des nouveaux services. Ces professionnels ne passeront pas leur temps à dépanner les salariés dans les bureaux ; ils devront intervenir à distance et ils devront être capables de dispenser des formations de base sur les nouveaux outils.

Il faudra également des spécialistes des réseaux, aussi à l’aise sur Facebook que sur Tumblr, Google Plus ou Twitter. Capables de tirer parti de Klout et de Google Analytics, outils d’observation du web 2.0. L’idéal serait qu’ils soient en outre aptes à susciter et animer des communautés d’internautes.

Dans cet ordre d’idées, la business intelligence sera aussi nécessaire aux entreprises que le radar de vol aux aéronefs. Cette activité ne doit pas être confondue avec l’espionnage industriel et autres barbouzeries. Il s’agit, bien sûr, d’observer la concurrence mais surtout de détecter dans le maelström de l’innovation tout ce qui peut générer des gains de productivité.

Données = extraction et visualisation

Avec pas mal de retard sur leurs concurrentes américaines, les firmes européennes vont devoir songer à exploiter sérieusement les gisements de données que les réseaux charrient massivement. Ce qui suppose le recrutement de spécialistes des data centers(organisation du stockage), du data mining (fouille des bases de données et extraction des informations les plus pertinentes pour l’entreprise) et d’experts en visualisations car les informations délivrées par les données doivent être comprises par tout le monde au sein de l’entreprise.

Enfin, il serait suicidaire pour une entreprise de ne pas embaucher des experts en sécurité au gré de leur déploiement sur les réseaux électroniques. Ces gardiens du patrimoine immatériel de l’entreprise sont extraordinairement productifs quand ils répandent au sein du personnel des règles élémentaires de prudence. La délinquance électronique étant en forte progression, il importe d’en empêcher les méfaits. Même si, jamais avouées, les pertes financières de ce type resteront toujours des coûts cachés.

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