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Le Qatar, un ami qui nous veut du bien
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Revue de presse des hebdos

Sport, immobilier, luxe, grandes entreprises, le petit état qatari aime beaucoup la France… qui le lui rend bien. Naïf ou cynique, l’Elysée aurait tout bonnement, par son entremise, armé des islamistes dans le conflit libyen. Attention, chaud, chaud, chaud !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Des numéros doubles, une grande rétro (“ Les Inrocks ”), des dossiers spéciaux de 50, 80, et 95 pages ( ! ! !) sur… “ Les années 60 ” (“ Nouvel Obs ”), “ Dieu ” (“ Le Point ”) et “ La grande histoire des peuples arabes ” (“ L’Express ”) : cette fois, c’est sûr, les hebdos sont passés en mode Noël. De quoi désespérer les amateurs d’actualité ? Pas vraiment. A J-2 avant le passage du gros bonhomme en rouge, “ VSD ” et “ Le Nouvel Observateur ” nous ont débusqué une sacrée belle nouvelle affaire sur la drôle d’amitié qui unit la France au Qatar. Barbant ? Plutôt vertigineux et, en vrai, passablement dérangeant. Voire même très. Prêts ?

Le Qatar, “ partenaire privilégié de l’Hexagone ” 

Au cas où on aurait raté les épisodes précédents, “ VSD ” nous le rappelle, l’émir du Qatar, Hamad Ibn Khalifa al-Thani, est, depuis quelque temps, saisi d’une véritable “ boulimie d’investissements en France. Connu pour son récent rachat de 70 % du capital du PSG ou des droits de la Ligue des champions, l’émir a depuis longtemps investi dans d’autres domaines. Immobilier (un palais de 4 000 m2 à Marnes-la-Coquette, trois hôtels particuliers place Vendôme et un sur l’Ile Saint-Louis, à Paris), luxe (les hôtels Majestic et Royal Monceau), grandes entreprises (parts dans Lagardère, Véolia, Vinci, Suez) : le Qatari est gourmand. A peine plus grande que la Corse, cette petite monarchie du Golfe fait figure de partenaire privilégié de l’Hexagone dans le business (elle achète nos avions, nos armes et notre BTP), l’éducation (des antennes d’HEC et de Saint-Cyr ont ouvert leurs portes à Doha) et la diplomatie (le Qatar est intervenu en Libye en 2007 pour la libération des infirmières bulgares et, récemment, lors d’opérations militaires). Leur prochain défi ? Organiser le départ du Tour de France 2016 ”. Rien que ça.

Traitement de faveur

Francophile, l’émir al-Thani ? Pas seulement. D’après Didier Billion, de l’Institut de relations internationales et stratégiques, que “ VSD ” est allé interviewer, “ “ Il a surtout compris qu’il ne fallait pas mettre ses œufs dans le même panier ” Jusque-là très lié aux Etats-Unis, complète l’hebdo, le pays s’est aussi tourné vers la France dès l’arrivée au pouvoir de l’émir, en 1995. “ Chirac avait déjà de très bonnes relations avec lui. Mais elles se sont personnalisées avec Sarkozy. Quand ce dernier est devenu président, l’émir a sauté sur l’occasion ”, décrypte Karim Sader, politologue spécialiste des pays du Golfe. Hamad Ibn Khalifa al-Thani fut le premier chef d’Etat arabe à être reçu par Nicolas Sarkozy après son élection. Le 14 juillet 2007, il assistait à la parade militaire, à ses côtés. La classe politique n’est pas en reste. Dominique de Villepin, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Claude Guéant, Jack Lang, Jean-Pierre Chevènement ont tous défilé à Doha. Rachida Dati y a séjourné si souvent qu’une rumeur donnait le procureur de la capitale comme père de la petite Zohra. Cette proximité vaut à la famille régnante un traitement de faveur. Comme résidents français, ils ne paient pas l’impôt sur la fortune pendant les cinq premières années. Et les plus-values sur leurs investissements immobiliers ne sont pas imposables ”.

Conduite à risques

Le news le précise néanmoins : “ L’intérêt qatari ne se cantonne pas à la France. “ Ils ont tiré un maximum de profits de la crise, en investissant dans des banques européennes ”, précise Karim Sader. (…) Investir n’est pourtant pas le moteur de leurs démarches tous azimuts. Le fonds souverain national s’élève à 700 milliards d’euros. Membre de l’OPEP et troisième producteur mondial de gaz, le Qatar est loin d’être dans le besoin. Sa volonté d’exister à tout prix a d’autres causes : “ L’émir a fait ses études à l’académie militaire de Sandhurst, en Angleterre. Quand il est rentré, le douanier a regardé son passeport et lui a demandé : “ C’est où, le Qatar ? ” Il n’a jamais oublié ce moment ”, raconte Karim Sader. “ Complexée ”, la pétromonarchie se cherche une aura et une légitimité. Emirat coincé entre l’Arabie saoudite et l’Iran, la presqu’île est vulnérable. Sur ses 1,7 million d’habitants, on ne compte que 200 000 nationaux. Autant s’assurer de solides alliances. Mais multiplier les partenaires est une conduite à risques. A force de faire le grand écart, entre Téhéran et Washington par exemple, le Qatar pourrait mettre ses amis dans l’embarras, la France en tête. “ Beaucoup d’argent part de l’émirat vers des groupes islamistes ”, rappelle Didier Billion ”.

Le Qatar, partenaire de la coalition, arme des islamistes en Libye

Des groupes islamistes, le Qatar en aurait justement armé lors du conflit libyen, où, comme le rappelle “ Le Nouvel Observateur ”, la pétromonarchie a joué un rôle déterminant. Si, dans le ciel, sa participation “ demeure symbolique ”, “ à terre, en revanche, (son) action clandestine est déterminante, raconte le journal. “ Dans cette guerre de l’ombre, le Qatar a effectué les tâches que nous ne pouvions pas officiellement accomplir ”, dit un responsable occidental. (…) Le chef d’état-major de l’émirat, le général Al-Attiyah, a reconnu lui-même que des centaines de soldats qataris avaient été déployés aux côtés des rebelles. (…) Ce sont eux qui arment les rebelles et pas n’importe lesquels. Ils privilégient presque toujours les chefs islamistes les plus radicaux. Notamment, le djihadiste repenti, Abdelhakim Bel Hadj, proche par le passé d’Al-Qaida, qui a trouvé refuge avec ses hommes dans le djebel Nafoussa, et un autre chef extrémiste, Ismaïl Sallabi, retranché en Cyrénaïque. Pourquoi eux ? “ Parce qu’ils les connaissent depuis longtemps ”, souligne un diplomate. Ici, comme ailleurs, l’émir choisit d’aider les courants religieux. “ Il a compris que ces gens-là avaient le vent en poupe ”, explique-t-on de même source. Cet islamiste high-tech partage avec ses affidés une même vision du monde ”. Brrrr.

Des armes françaises aux rebelles islamistes

Problème. Gros problème, souligné par “ Le Nouvel Obs ” : “ le matériel livré à ces insurgés très controversés est acheté par l’émirat à la France. Pis encore, ce sont des gros-porteurs français qui se chargent du largage. Un tour de passe-passe effectué avec la bénédiction de Sarkozy. Dans la précipitation de la guerre, l’Elysée a-t-il péché par naïveté ou par cynisme ? En tout cas, sur le terrain, ces livraisons d’armes sélectives font hurler. D’autant que l’aide de l’émirat se poursuit à l’arrêt des combats. “ Le général Al-Attiyah a continué à rendre visite à ses protégés avec son petit avion, à la colère des autres Libyens ”, raconte un officiel européen. A la fin des hostilités, il tient même à présenter Bel Hadj aux chefs militaires français et britanniques, comme s’il voulait le faire adouber. Mais cette fois, ses interlocuteurs occidentaux sont très méfiants. Avant la réunion, Benoît Puga, chef d’état-major particulier de Nicolas Sarkozy, s’est muni de la fiche DGSE de l’ex-djihadiste ”. Trop tard, peut-être ?

Karachi : tissu de mensonges

Embarrassant, tout ça… Le dossier Karachi ne l’est pas moins. Laissant — momentanément ? — de côté le volet “ rétrocommissions ” de l’affaire, “ Le Nouvel Observateur ” raconte, cette semaine, dans un papier hallucinant, “ comment, depuis dix ans, le Pakistan a multiplié les leurres avec la caution de la France ”. Où l’on apprend, notamment, que le cadavre du présumé kamikaze responsable de l’attentat présenté par le Pakistan “ en état de congélation ” avait “ trois pieds, dont deux pieds gauches ”, que le contrat de vente de la Toyota piégée fourni par les autorités pakistanaises, toujours, était un faux… tout comme les confessions du djihadiste “ Zaheer ” censé être à l’origine de la machination. 

Karachi : micmac entre le procureur PS et le juge UMP

Côté français, l’hebdomadaire n’est pas en reste. Objectif, ou parti pris ? A vous de voir... Le journal “ de gauche ” souligne, en tout cas, les fâcheux effets de la guéguerre que se sont livré dans cette affaire le procureur PS Michel Debacq et le juge Bruguière, “ entré en politique en 2007 sous l’étiquette UMP ”. Sous la houlette de Bruguière, dixit le news, des “ pièces maîtresses ” du dossier auraient disparu, parmi lesquelles, notamment, “ le témoignage capital de l’agent de la CIA à Karachi, Randall Bennett. (…)  Bennett était sur les lieux de l’attentat qui a coûté la vie aux employés de la DCN, quelques minutes après l’explosion. Il a pu photographier la scène de crime.  Selon lui, l’hypothèse du kamikaze est un montage. Dans un rapport de la DST classé “ Confidentiel défense ”, daté du 15 mai 2002, que “ Le Nouvel Observateur ” s’est procuré, l’agent américain affirme qu’il n’a “ jamais observé un tel cadavre sur place ”. D’après le journal, le juge Trévidic, aujourd’hui chargé d’instruire le dossier, “ veut entendre Randall Bennett, l’agent de la CIA, voir ses photos de la scène de crime, récupérer le dossier complet du FBI. Il veut explorer une piste que les Pakistanais ont enterrée, celle des terroristes du mouvement Lashkar-e-Omar. (…) Selon les enquêteurs français qui travaillent aujourd’hui avec Marc Trévidic, c’est (en effet) cette organisation terroriste, le Lashkar-e-Omar qui aurait été lésée dans le non-paiement des intermédiaires du contrat Agosta par Jacques Chirac ”.

Bernadette déprimée, au soleil du Maroc

Et puisqu’on parle de Jacques Chirac, “ VSD ” consacre sa couverture, ce jeudi, à “ La grosse déprime de (sa femme), Bernadette ”. Le jour du procès qui allait condamner l’ex-président à deux ans de prison avec sursis, “ Bernadette Chirac, envisageant le pire, (…) s’est réfugiée en Corrèze, raconte l’hebdo. (…) Inquiète et désemparée, (l’ex-première dame) attend fébrilement, la main sur le portable, le coup de fil qu’elle voudrait libérateur. Las, son mari est condamné, l’affront est public. Bernadette encaisse le coup. (…) Jointe par téléphone dans son canton corrézien, Bernadette Chirac souhaite seulement que l’on préserve son mari : “ Je vous fais confiance, vous prendrez la bonne décision ”. Un peu avant 19 h 30, ce même jeudi, un communiqué émanant du bureau de Jacques Chirac, envoyé aux agences de presse, met un point final à ce marathon judiciaire entamé il y a près de vingt-trois ans, en janvier 1989 : “ Je prends acte du jugement, etc. ” 

(…) Jacques et Bernadette vont reprendre leurs activités respectives. Fin d’année oblige, l’ex-première dame s’est rendue à diverses soirées caritatives afin de récolter des fonds, ici pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, là pour financer la recherche sur l’épilepsie. Le vendredi 9 décembre, au Cannet, près de Nice, Bernadette, exceptionnellement accompagnée de Claude, a glané 20 000 euros pour la Fondation Claude Pompidou qu’elle préside en vendant, au cours du dîner, une statuette inuite de la collection personnelle de son époux. Pauvre Jacques ! Rien ne lui sera donc épargné pour la dernière partie de sa vie. Pendant que les juges le renvoient aux souvenirs enfouis de sa gestion généreuse des deniers publics, sa femme disperse ses bibelots favoris ”. Ironique, “ VSD ”… qui n’omet pas de préciser, photo à l’appui, que “ pour oublier l’affront de la condamnation et les médias, Bernadette et sa fille Claude (ont embarqué), en fin de semaine dernière, dans un jet privé au Bourget. Pour les fêtes de Noël, explique l’hebdo, le clan Chirac se réunit à Taroudant, au Maroc, autour de son patriarche ”. Un peu de soleil pour réchauffer tout ça, hmm ? Sob, sob, et re-sob.

Hollande, droit dans ses bottes (de papa Noël ?)

Mais ne nous laissons pas abattre, et revenons au présent — et, qui sait ?, à l’avenir. Auteur d’une tribune dans “ Le Nouvel Obs ” dans laquelle il dit vouloir “ maintenir la dissuasion nucléaire ”, François Hollande “ réplique (dans “ Le Point ”) aux critiques ” qui lui ont été faites, et à la principale : sa “ mollesse ”. —“ Depuis votre victoire à la primaire, on vous reproche votre manque d’autorité ”, lui fait remarquer le journal. —“  Ce sont les mêmes qui pensaient aussi que je ne serais pas candidat aux primaires, puis que je ne serais pas désigné !, réplique-t-il. J’ai déjà démontré ma fermeté en tenant bon sur la responsabilité budgétaire, sur la politique énergétique, sur les retraites, sur ma conception des institutions ”. —“ Mais vous ne semblez jamais décidé à trancher dans le vif… ”, le relance le mag. —“ Si c’est pour sauter sur la table pour finalement la casser, je laisse ça à d’autres ! (…) Pour obtenir un résultat, je préfère mettre de la souplesse dans le comportement, de l’intelligence dans les situations et du sens dans le compromis ”. Alors, revigorés ?

A lire, encore

Attaqués en diffamation par Christine Ockrent suite à leur enquête “ Comment Christine espionnait son patron ”, Alain de Pouzilhac, à l’AEF, parue dans le journal “ Marianne ”, Pierre Péan et Philippe Cohen ont reconnu le 16 décembre, devant le tribunal correctionnel de Paris, ne pas avoir “ de preuve juridique ” de ce qu’ils avançaient. Le tribunal tranchera le 10 février (“ Nouvel Obs ”).

Rayon brèves : Claude Guéant “ briguera en juin un siège de député dans la 3e circonscription des Yvelines réputée l’une des plus favorables à l’UMP de tout le pays ”, “ Nicolas Sarkozy officialisera sa candidature à la fin du mois de février, en pleine période de vacances scolaires ”, “ le député de l’Indre Michel Sapin a épousé (la journaliste économique, ndlr) Valérie de Senneville avec François Hollande comme témoin ”, “ après 11 ans d’élaboration, le 3e tome du Dictionnaire de l’Académie Française vient de paraître ” (“ Le Point ”) ; aux Etats-Unis et au Canada, Facebook a mis au point une application “ anti-suicide ” avec l’association National Suicide Prevention Lifeline : les suicidaires repérés sur le réseau social reçoivent illico un mail les enjoignant de “ prendre contact avec un spécialiste ”, “ Lady Gaga a gagné plus d’argent que n’importe quelle artiste féminine dans l’histoire, soit 90 millions de dollars entre mai 2010 et mai 2011 (7 millions de dollars par mois) ” (“ Nouvel Obs ”).

En vrac : “ Chine : le ras-le-bol ouvrier ”, “ La vie aux Champs ” sur les “ quelques centaines de Parisiens ” qui ont élu domicile sur “ la plus belle avenue du monde ” (“ L’Express ”) ; “ Juppé, le GPS du président ”, “ Kim III, la démence en héritage ”, “ Le fabuleux trésor de l’Eglise grecque ” qui, miraculeusement, échappe à l’impôt, “ Niel veut (encore) tout faire sauter ” sur la guerre de Free mobile avec les trois opérateurs historiques de téléphonie mobile (“ Le Point ”) ; “ A Marseille, la petite pègre joue de la “ kalach ” ”, “ Les bagnards de l’étain ” sur l’enquête “ Minerais de sang ” (Grasset) de Christophe Boltanski et Patrick Robert au Congo, “ Affreux, propre et méchant ” sur l’humoriste Gaspard Proust, “ La guerre des nez ” dans les coulisses de la création des grands parfums, “ Noël : le casse-tête des familles recomposées ” et “ La grotte qui protège des ondes ” sur l’histoire de deux femmes allergiques aux vibrations électro-magnétiques qui ont trouvé refuge dans le Vercors (“ Nouvel Obs ”) ; “ Pilotes au rabais : ils mettent nos vies en danger ” et “ Retour à l’état sauvage ” sur une fondation, située dans la forêt gabonaise, chargée “ de préparer des gorilles nés dans un parc en Angleterre au retour à la vie en pleine nature ”. Roaaaar !

Côté dossiers, parmi ceux mentionnés en ouverture, s’il fallait choisir — et athée comme on est —, on irait, malgré tout, vers le spécial “ Dieu ” du “ Point ” — riche, et surtout ouvert, en résumé “ tolérant ”. On jetterait aussi un œil, et même deux, à la rétro des “ Inrocks ”, plus pour le regard des artistes Cyprien Gaillard et Laurel Nakadate sur l’actu de l’année que pour les confidences de Valérie Donzelli, Kyan Khojandi (alias “ Bref ”), Monica Bellucci et Christian Louboutin (alias “ La crise, ce n’est pas mon boulot ”).

Mention spéciale, sinon, au “ 2011 en 30 listes ” (“ 10 disparitions étonnantes ”, “ 10 mots de l’année ”, “ 10 psychodrames à la française ”, “ 10 boulettes qu’il faudra éviter la prochaine fois ”, etc.) du “ Point ” — encore — à la fois drôle, intrigant, et étrangement rafraîchissant. Impasse, par contre, sur “ Les plus jolies filles de l’année ” de “ VSD ”, réduites à Rihanna, Pippa Middleton et… Charlotte Casiraghi (gasp !). Le mag se rattrape, cependant, avec un “ Grand angle ” Canada et la photo renversante de deux alpinistes dans “ un cirque de basalte givré ”. Enfin du frais, du saisissant, de l’aglagla — de l’aventure, en résumé. 2012, nous voilà !

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Mots-Clés

Chine, Pakistan Sud , Vinci, Facebook, Elysée, Corée du Nord, Claude Guéant, Karachi, Marc Trévidic, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jacques Chirac, Jean-Louis Bruguière, Bertrand Delanoë, tour de France, Rachida Dati, Libye, Grèce, Ségolène Royal, Dieu, CIA, Lady Gaga, Alain de Pouzilhac, AEF, Christine Ockrent, parfum, François Hollande, Marseille, Qatar, PSG, Rihanna, Philippe Cohen, Académie Française, Canada, Louboutin, islamisme, Pippa Middleton, 2011, Michel Sapin, Lagardère, Bernadette Chirac, Jack Lang, Charlotte Casiraghi, Jean-Pierre Chevènement, Veolia, Claude Chirac, Pierre Péan, Valérie Donzelli, Bref, Champs-Elysées, Abdelhakim Belhadj, HEC, congo, Kyan Khojandi, Monica Bellucci, Valérie de Senneville, Randall Bennett, Cyprien Gaillard, Gaspard Proust, années 60, Suez, Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, Procureur Debacq, Saint-Cyr, Ismaïl Sallabi, Laurel Nakadate

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