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Finkielkraut et la France pas négociable ; Hollande "fast and furious" vers le vide ; Philippe Séguin et son père caché ;  Ramzi Khiroun, l'étrange ascension
©relay

Revue de presse des hebdos

Sandra Freeman vous livre la revue des hebdos de la semaine.

Sandra Freeman

Sandra Freeman

Journaliste et productrice, Sandra Freeman a animé des émissions sur France Inter, LCI, TF1, Europe 1, LCP et Public Sénat. Coautrice de L'École vide son sac (Éditions du Moment, 2009), elle est la fondatrice du média internet MatriochK.

 

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  • La médecine change, les patients aussi : 13% des français possèdent un objet connecté destiné à améliorer leur santé.
  • Gagner 1000 € en un jour ? Transformer 200 dollars en 380 chaque minute ? Attention arnaque !
  • Les faux amis de Facebook, les Faux abonnés sur twitter et les Faux avis sur Tripadvisor : la « grande triche du web »
  • Voyage dans la Robolution : la fin du travail, ou plutôt le chômage pour tous…
  • Jean D’Ormesson : « Enfin une « Pléiade » qui va se vendre ! ».
  • 3 mois après les attentats. Charlie Hebdo.
  • Alain Finkelkraut : le 11 janvier : « C’était l’affirmation que la France n’est pas négociable ».
  • Manu Larcenet et sa BD sur la peur de l’étranger : « lors des attentats. Tout m’est revenu dans la tronche ».
  • Philipe Séguin, d’où il vient : son père caché.
  • Ramzi Khiroun, où il va : son « étrange ascension ».

Puisqu’il n’y a pas cette semaine « LE » grand sujet qui s’impose comme une évidence à tous, puisque les départementales sont passées, il est intéressant de voir ce vers quoi chacun de nos Hebdos se tourne. Qu’est-ce qui intéresse fondamentalement chacun d’entre eux ? Il n’y a qu’à voir leur unes cette semaine : quand le Point  titre sur « la France » de Alain Finkielkraut, l’Obs s’inquiète des « Robots qui attaquent nos boulots », Challenge se concentre sur les « meilleurs Masters » de nos Universités et L’Express pense à notre libido, notre alimentation et notre sérénité… bref à notre « santé ». Chacun semblerait donc partir dans son coin, traiter son sujet. Et pourtant, une vraie inquiétude ressort de notre presse : le progrès et ses revers !

Voyage dans la Robolution : la fin du travail, ou plutôt le chômage pour tous…

Et oui, on a peur du progrès. Rien de nouveau, me direz-vous, et cela surtout depuis l’incroyable découverte de la bombe atomique qui s’est finalement soldée par l’horreur. Et pourtant le progrès, c’est la ressource vers la relance, c’est le passage vers demain… peut-être mais concrètement, c’est par exemple, aujourd’hui les robots.

« L’Obs » zoom donc sur ces robots qui n’ont ni horaire, ni salaire et propose un voyage dans la "robolution". Alors on fait le tour du bréviaire technologique, ses « fourmis bioniques et exosquelettes », « chiens robots qui guident les aveugles, automates-mules trimballant de lourdes charges sur des terrains escarpés, mouches-drones espionnes ou exosquelettes qui rendent leurs mobilité aux handicapés »… désormais  les laboratoires du monde entier « peaufinent leurs prototypes » ! en cela c’est plutôt bien.Oui mais voilà : si on ajoute à cette percée sur l’aspect mécanique, les progrès fulgurants des systèmes d’intelligence artificielle, « ces machines ne servent plus qu’à aider l’homme, elle le remplacent d’ores et déjà ». Et c’est ça le bug pour l’Homme. « Ces immigrants du futur » n’ont « pas encore l’intelligence ou l’apparence des robots de « Real  Humans », mais ils sont déjà en passe de prendre notre place. L’Obs décrit la tendance : ça va toucher l’e-commerce automatique, le « marché industriel », avec cette question : « nos économies sauront elles créer tant d’emplois » ? La crainte, c’est le chômage face aux usines du futur qui se métamorphosent de plus en plus, face aux voitures automatiques.

Aujourd’hui les robots arrivent à grand pas, d’autant que leurs prix vont baisser de plus de 20% d’ici 2025. Donc, forcément, « on prévoit une réelle envolée de la robotique dans les 10 prochaines années ».

Alors, « va-t-on vers l’apocalypse robotique ? ». L’Obs pose la question à de vrais cerveaux dont celui du philosophe Bernard Stiegler (qui vient de publier « la Société automatique, l’avenir du Travail » chez Fayard). Il confirme la tendance : « l’accélération qui est foudroyante va considérablement s’intensifier. Et dans la course sans fin à la compétitivité, le tabou sur l’élimination des emplois va sauter. Réduire les effectifs deviendra la norme. Les grandes plateformes du web et leur économie des data bouleversent déjà des pans entiers d’activité : la librairie, l’édition, l’hôtellerie, la finance, le commerce. »

Mais il va encore plus loin, Bernard Stiegler, quand il décrit aujourd’hui « les réseaux numériques qui sont quatre fois plus rapides que notre système nerveux, ce qui permet aux plateformes qui canalisent nos traces numériques de télécommander nos comportements. ». Et la dérive est plus globale sur un plan culturel et politique : Stiegler nous éveille sur un point. « Inventé en Europe pour créer des communautés de savoir, le web n’est plus qu’un moteur pour collecter les data au profit d’une économie réticulaire ultra spéculative. Nos entreprises sont contraintes de travailler dans l’écosystème monopolistique de Google, qui n’est pas construit dans leur intérêt. L’Europe doit repenser et installer une architecture de réseau qui la serve ».

Les faux amis de Facebook, les faux abonnés sur Twitter et les faux avis sur Tripadvisor : la « grande triche du web »

Télérama tique aussi : sa couverture au tour de la « grande triche du web », les faux amis de Facebook, les faux abonnés sur twitter et les faux avis sur Tripadvisor…. Et pour nous en parler plus en détail, ils ont fait un vrai dossier. Ils sont allés à la rencontre de ceux qui « vendent des fans », ceux qui sont dans le « business de la triche ». C’est moche, mais la faute à qui ? à l’évolution de l’image, sans doute. Au fait que « l’assise sociale d’un individu se mesure à la force de sa communauté, au nombre de « like » qui saluent sa dernière blague. Le magazine d’avoir rencontré un de ces vendeurs de triche dont le témoignage est assez surprenant : « c’est vrai je vends de la poudre aux yeux, mais tout le monde en veut »… Ok. Et qui achète ? « Beaucoup de gens de la musique. Un chanteur français assez connu m’a demandé un jour un million de fans Facebook pour passer à la télé anglaise. Un autre producteur, voulait faire monter deux artistes à cinquante milles fans pour faciliter des contrats juste avant le Midem, mais j’ai aussi des hommes politique locaux, des avocats, architectes, centre commerciaux, magasins de proximité… ». Oaou !! je ne sais pas si c’est le net ou juste les Hommes chez qui les fils se touchent. Mais c’est certain, il se passe quelque chose ! Enfin rassurons-nous, lui « fait du fan français », pas du faux compte du Bengladesch. Ouf.

Gagner 1000 € en un jour ? Transformer 200 dollars en 380 chaque minute ? Attention arnaque !

On pourrait s’en douter lu comme ça. Mais ces pubs racoleuses ont leur petit succès sur le net… vraiment pas si net que çà ! L’Express fait une enquête cette semaine sur ces formes d’arnaques et nous parle d’« Arnaques.com pour apprentis traders ». Alors que des milliers d’internautes pensent faire fortune en misant sur des devises, l’or, le pétrole ou les actions, « beaucoup se font gruger par des sites de traders illégaux ».

« Derrière certains sites se cachent des escrocs prêts à siphonner les sommes investies » et quand on s’en aperçoit, c’est trop tard. « L’argent s’est déjà envolé vers un lointain paradis fiscal ». Quelques chiffres qui montrent qu’on peut perdre gros : « Au début de 2015, les pertes déclarées oscillent entre 100 et 800 0000 € ». Alors que retenir ? Et bien surtout que les sites autorisés rapportent peu mais de bonnes grosses galères puisque les investigationssont ensuit compliquées à suivre pour la brigade financière.

La médecine change, les patients aussi : 13% des Français possèdent un objet connecté destiné à améliorer sa santé

Alors je vous pose la question : le progrès trouverait-il grâce aux yeux de nos hebdos cette semaine ?

Et bien oui tout de même ! ça peut aider à prendre sa « santé en main », comme l’encourage l’Express dans son giga dossier cette semaine. « La médecine change, les patients aussi. Ils s’émancipent des spécialistes omnipotents et deviennent à leur manière des experts de leurs maladies et de leurs traitements. C’est l’esprit du nouveau livre du Dr. Saldmann (chez Albin Michel). Car en effet, Internet a changé la donne. « Prévenir plutôt que guérir : ce mot d’ordre s’est imposé » et cette révolution silencieuse se produit à l’échelle de la planète.

On appelle ce mouvement « l’empowerment » des patients, une sorte d’autonomisation ou « d’empouvoirment »… En gros c’est ce « processus au cours duquel un individu s’approprie lepouvoir et sa capacité à exercer de façon autonome ». Ces nouveaux patients « s’équipent de nouveaux appareils comme ces bracelets hightech qui comptabilisent leurs pas tout au long de la journée ». Et le magazine revient sur ces « nombreux instruments qui permettent de mesurer chez soi, toutes sortes de paramètres : la tension, le souffle, la masse grasse et la masse maigre, le taux de sucre ou le niveau d’oxygène dans le sang, la vitesse de la coagulation. Le site de référence, Automesure.com, élaboré par des médecins hospitaliers, permet d’ailleurs de savoir lesquels sont fiables et dans quelles conditions les utiliser ». Le virage comportemental est réel et d’ailleurs « pour l’instant, 13% des Français possèdent un objet connecté destiné à améliorer sa santé (selon un sondage Ipsos réalisé en janvier 2015). Les Américains eux frôlent déjà l’addiction ».

Et qu’est-ce qu’il dit alors le Dr. Saldmann pour accompagner les patients en émancipation de leurs autres docteurs ? Le « pape de l’auto prévention » parle de ces médicaments qui font grossir, de l’intestin notre deuxième cerveau, de ce qu’il faut faire contre les bouffées d’angoisse, des temps de récupération, des vertus des rapports sexuels (ça c’est son dada), des vertus du Bâillement, de l’aspirine le plus vieux médicament du monde, de la cure détox… Et puis et puis des cette force du mental qui soigne ! Dit comme ça, ça fait un peu simplet, quand on lit ses extraits, c’est un peu plus construit et ça peut interpeller par moment.

3 mois après les attentats de Charlie Hebdo

« Le journal irresponsable », comme il s’appelle lui-même, vient de sortir un nouveau numéro avec en couv’ un dessin de Riss croquant sur un pont en construction et une route inaboutie,François Hollande « Fast and Furious », fonçant dans le vide. Est-ce là un clin d’oeil à la situation aujourd’hui dans les travaux publics qui ne cessent d’alerter les politiques et les medias sur nos infrastructures de plus en plus défaillantes ? Ou est-ce juste montrer que le chef de l’Etat se casse la figure grandement ? Charlie croque. Et c’est ça qui compte encore aujourd’hui.  Et d’ailleurs, l’après Charlie, c’est au-delà de Charlie. On le lit ça et là encore cette semaine.

Manu Larcenet et sa BD sur la peur de l’étranger : « Lors des attentats, tout m’est revenu dans la tronche »

L’Express accorde un grand entretien à Manu Larcenet, auteur de bandes dessinées qui joue les têtes de gondoles. Son dernier album « Le Rapport de Brodeck (chez Dargaud) est une adaptation de Philippe Claudel et raconte la peur de l’étranger. Ce livre sur l’étranger mis au ban de la société, dénigré, assassiné : c’est l’odeur du moment ? demande le journaliste. Réponse : « Je n’y ai pas pensé jusqu’aux attentats. Tout m’est revenu dans la tronche ». Et d’ajouter « j’ai l’impression avec ce livre d’être au Moyen Age mais quand ce type se fait brûler sa caravane, je me rends compte que c’est aujourd’hui au XXI siècle »… comme quoi, « La vérité a structure de fiction » , comme disait Lacan (c’est Larcenet qui cite). Il parle aussi de ce livre plus en détail : « le seul qui m’a donné envie de dessiner. J’aime cette idée de l’artiste qui débarque dans un village et que tout le monde considère comme un ennemi. A ce point que les habitants finissent par le tuer. Je ne dévoile rien, on le sait dès le début. Je suis resté fidèle à cette trame narrative et me suis concentré sur le dessin ».

Alain Finkelkraut : le 11 janvier : « C’était l’affirmation que la France n’est pas négociable »

Alain Finkelkraut revient dans son grand entretien au journal « le Point » sur le 11 janvier. « C’était l’affirmation que la France – esprit Charlie inclus – n’est pas négociable. Des voix s’élèvent depuis lors pour dire, au contraire, que la France doit être renégociée et redéfinie à partir de ce qu’elle est aujourd’hui. L’enfant d’immigrés que je suis ne se reconnaît pas dans cette exigence ». Et le philosophe s’interroge sur « Sa France », sa civilisation, son école ,la laïcité, l’identité… et ses problèmes. « Le vrai problème ce n’est pas l’économie : c’est l'économisme », déclare-t-il avant de poursuivre : « les choses tournent mal et nous persistons à croire que la chose sera résolue par l’inversion de la courbe du chômage. L’économisme est un somnambulisme. Mais gare à ceux qui veulent réveiller les somnambules. Ils peuvent bien se réclamer de Lévis-strauss, c’est à Maurras qu’on les assimile ». Ainsi Alain Finkielkraut « porte le fer sur les lâchetés d’aujourd’hui » et la faute majeure dela gauche, sa politique éducative, et peut-être une forme de leurre intellectuel : « certes nous célébrons  la diversité mais elle se réduit pour nous à la table mondiale : sushis, pizzas, couscous, tacos et canard laqué ».

Alors au fait bien sûr pas de gauche, mais de droite, M. Finkielkraut ? « Il y a longtemps que je ne crains plus les foudres de la gauche divine. Si j’étais de droite, je le dirais sans hésiter. Seulement voilà : mon parti n’existe pas ».

Jean D’Ormesson : « Enfin une « Pléiade » qui va se vendre ! »

Oui, il est drôle Jean D’Ormesson (un autre « Immortel », qui divise). Et lui (question récurrente aujourd’hui), droite-gauche ? La réponse pourrait sembler évidente. Mais Avec Jean d’Ormesson, tout est un plus subtil que ça ne semble l’être. Questionnaire dans « Le Point » (pas de Proust) : "Pourquoi êtes vous de droite ?" « Je me sens parfois de gauche en face de gens de droite. Je me sens toujours à droite face à des gens de gauche ». Jooooli.

Plusieurs journaux s’intéressent cette semaine à cet écrivain qui a été le plus jeune « immortel à 48 ans ». Aujourd’hui, il s’apprête donc à rentrer à la Pléiade à 89 ans. Pour petit rappel, 14 écrivains sont entrés dans cette collection de leur vivant, comme Paul Claudel, Eugene Ionesco, Claude Lévi-Strauss, Nathalie Sarraute, André Malraux ou encore Milan Kundera. Pas mal. Ce qu’il avait dit à Antoine Gallimard lorsque celui-ci l’avait convoqué pour le lui annoncer l’an passé ? « Enfin une Pléiade qui va se vendre ! ». En réalité, ça lui fait aussi un peu peur. Il déclare d’ailleurs au magazine : « Il y a deux façons de ne pas parler de soi : se taire ou parler tout le temps pour ne rien en dire. C’est pour ça que l’appareil de la « pléiade » m’a fait peur. Je me suis dit que toute ma vie j’ai réussi à me cacher et maintenant quelqu'un va fouiller là-dedans ».

Et à « L’Obs », il avoue même - avec malice -  qu’il est très heureux : « je ne veux pas cracher dans la soupe, mais l’Académie ce n’est pas formidable sur le plan littéraire. La Pléiade, c’est autre chose. Bien sur c’est affolant de se dire qu’on va siéger avec Balzac ou Stendhal ».

Alors bien sûr, il y a des pours et des contres, et d’ailleurs L’Obs les interroge. Mais que ce soit jean-MarieRouart, Claro, régisJauffret,  pierre assouline, eric Neuhoff… Tout le monde y va de son bon mot (ou mauvais)… Mais tout le monde semble s’en moquer un peu. Ce qui compte surtout, c’est que ça fait plaisir à la postérité !

Philipe Séguin, d’où il vient : son père caché

Restent deux portraits à ne pas rater dans nos hebdos cette semaine :

Le magazine l’Express, dans son article « Séguin, au nom du vrai père » se concentre sur un livre « le fils perdu de la République », dans lequel Michel Taubmann évoque le secret de la filiation de Philipe Séguin avec un juif de Tunis. Sa mère aurait « sympathisé avec le gérant » du magasin dans lequel elle travaillait, un « presque trentenaire de haute taille à la voix forte. Il est chaleureux et joyeux », semble-t-il aussi cultivé, passionné de théâtre, mais « pas le plus fidèle des époux ». D’ailleurs, « Denise s’éprend de lui et tombe enceinte en 1942 d’un bébé qui sera Philipe Séguin ». Philippe Séguin, on homme coupé en deux ? il y a en effet d’un côté « l’homme politique qui voulait incarner un patriotisme inspiré par l’exemple d’un père, Robert Séguin, mort au champs d’honneur », et puis l’autre : « l’homme privé qui souffrait d’avoir appris à l’âge adulte l’existence d’un autre père, moins glorieux ».

Ramzi Khiroun, où il va : son « étrange ascension » 

Autre portrait, qui lui s’étale sur cinq pages (tout de même), celui de « l’Etonnant monsieur Khiroun » dans l’Obs. C’est ce genre de profil qui fascine : inconnu du grand public, parti de rien, mais « au cœur du pouvoir », « il s’appuie sur des réseaux aussi tentaculaires que mystérieux »…. On se souvient de lui au moment de l’affaire de sa voiture de fonction, une Porsche, quand il venait chercher DSK et Anne Sinclair place des Vosges… Mais M. Khiroun n’a pas été que dans l’ombre de DSK, avant cela, chez Euro RSCG, il avait accompagné la campagne de Lionel Jospin en 2002. Ses réseaux ? il y a aussi Arnaud Lagardère (auprès de qui il travaille), Jean Pierre Elkabbach… Beaucoup le craignent aussi tel un dangereux « Raspoutine ». Mais il semble faire tourner le vent avec aisance : « quand Hollande est élu en 2012, Ramzi Khiroun représente ce qu’il déteste : l’esbroufe, la confusion des genres, l’arrogance ». Aujourd’hui, il s’est rapproché du président. D’ailleurs pendant la détention en Syrie des journalistes d’Europe 1, il avait été « mandaté par Arnaud Lagardère « pour assurer la liaison avec les pouvoirs publics ». Lors du retour des otages, « sa présence au côté du président de la République ne passait pas inaperçue ». Un passionnant portrait d’un surprenant personnage et son « étrange ascension »…

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