Affaire des primes : garde à vue terminée pour Gaudin, celle de Guéant continue<!-- --> | Atlantico.fr
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Claude Guéant est toujours en garde à vue ce mardi soir
Claude Guéant est toujours en garde à vue ce mardi soir
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Justice

L'ancien ministre de l'Intérieur est entendu dans le cadre d'une enquête concernant un détournement de fonds publics.

La garde à vue de l'ancien directeur général de la police nationale (DGPN) Michel Gaudin, dans l'enquête sur les primes en liquide versées place Beauvau, a été levée mardi en fin d'après-midi. Celle de l'ex-ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui avait débuté à 8h dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, était toujours en cours. L'enquête préliminaire se poursuit, a-t-on précisé de même source.

Plus tôt dans la journée, Europe 1 révélait que Claude Guéant était interrogé sous le régime de la garde à vue dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics. Convoqué à 8 heures mardi matin au siège de la direction centrale de la police judiciaire de Nanterre, l'ancien ministre de l'Intérieur doit répondre aux questions concernant l'affaire des primes, ces frais d’enquête et de surveillance normalement destinés aux policiers.

Claude Guéant est entendu par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales dans le cadre de cette enquête ouverte au mois de juin dernier par le Parquet de Paris. L'ancien directeur général de la police, Michel Gaudin, doit, lui aussi, répondre aux questions des enquêteurs, ce mardi matin.

L’entourage de Claude Guéant avait assuré, lors de la révélation de l'affaire, que les sommes évoquées - on parle de 10 000 euros mensuels - n'avaient pas été perçues par l'ancien ministre mais utilisées pour un système de "gratifications", notamment pour les policiers en charge de la protection de Nicolas Sarkozy. Son ancien directeur de cabinet a, de son côté, indiqué avoir bénéficié de ces primes lorsqu’il officiait place Beauvau, afin d'expliquer le règlement en liquide de plusieurs factures découvertes lors d’une perquisition.

Lu sur Europe 1

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